OM Olympique de Marseille

OM, saison 1951-1952 sauvé en barrage

Première Division 16eme 27 points
52 Buts Pour76 Buts Contre

Président : Monsieur Constant
Entraîneur : Henri Roessler
Equipe-type : Ibrir - Gransart, Johansson, Salem - Abderrhamane, Scotti, G.Dard, Lafranchi, Andersson, Alarcon, Mesas
Remplaçants Aznar, Caussemille, David, Gergotich, Morand, Nekkache, Nocentini,, Pérez, Mercurio, Rossi,
Buteurs: Andersson (31), Alarcon (6), Scotti (5), Dard (3), Caussemille, Lanfranchi et Mésas (2), David, Mercurio et Nocentini (1).
Scotti, Gransart, Johansson,,Rossi, Morand, Salem, Dard, Aznar, Andersson, Alarcon, Caussemille
Résumé de la Saison Toutes les rencontres de l'OM saison 1951/1952 en détail
Pour la première fois dans l'histoire, le même club va être champion deux fois consécutivement.
Nice, en effet, va renouveler son exploit de la saison précédente et réussir un magnifique doublé, remportant également l'une des plus belles victoires de Coupe sur les Girondins (5-3).
Les Niçois vont jouer un rôle plus rapidement que douze mois plus tôt, mais ils vont trouver sur leur chemin des rivaux particulièrement valeureux.

1ère

RENNES - OM

1 - 2

18ème

OM - RENNES

1 - 1

2ème

OM - NIMES

3 - 1

19ème

NIMES - OM

1 - 0

3ème

METZ - OM

2 - 1

20ème

OM - METZ

4 - 0

4ème

OM - SETE

2 - 2

21ème

SETE - OM

2 - 0

5ème

OM - ST ETIENNE

3-10

22ème

ST ETIENNE - OM

4 - 2

6ème

RC PARIS - OM

5 - 1

23ème

OM - RC PARIS

2 - 3

7ème

LE HAVRE - OM

2 - 0

24ème

OM - LE HAVRE

0 - 0

8ème

OM - NANCY

3 - 2

25ème

NANCY - OM

0 - 1

9ème

STRASBOURG - OM

1 - 1

26ème

OM - STRASBOURG

2 - 1

10ème

LILLE - OM

3 - 3

27ème

OM - LILLE

0 - 2

11ème

OM - SOCHAUX

1 - 1

28ème

SOCHAUX - OM

1 - 1

12ème

OM - ROUBAIX

1 - 1

29ème

ROUBAIX - OM

5 - 2

13ème

LYON - OM

2 - 2

30ème

OM - LYON

3 - 1

14ème

OM - LENS

1 - 0

31ème

LENS - OM

2 - 1

15ème

REIMS - OM

8 - 1

32ème

OM - REIMS

1 - 3

16ème

BORDEAUX - OM

6 - 1

33ème

OM - BORDEAUX

6 - 0

17ème

OM - NICE

2 - 4

34ème

NICE - OM

2 - 0

Le Racing, avec un ailier gauche nommé Jacques Foix et Metz qui confie la garde de ses buts à Remetter, partent vite ainsi que Roubaix.Les Roubaisiens vont faire le forcing, toujours animés par ce diable de DaruiToujours est-il qu'avec les Boury, Dereuddre, Kreitzschmar, Sessia, Fructuoso, l'équipe nordiste se mêle à la bagarre.
Le Havre, entraîné par Jules Bigot, apparaît, puis Bordeaux qui, le 2 décembre, écrase l'O.M. de Scotti par 6 à 1.
Ce sont les Havrais qui sont champions d'automne grâce essentiellement à leur défense, la meilleure des matches aller (et qui se classera finalement seconde avec celle du CORT, derrière celle de Nice). Une défense qui doit beaucoup à son gardien Ruminski.
Nice est enfin leader le 10 février, en raison d'une belle victoire obtenue sur Saint-Etienne.
Deux buts de Bergtsson et un d'un Luxembourgeois qui va s'imposer chez nous : Vic Nuremberg. 3-0
Bordeaux se fait menaçant. Les Girondins vont connaître une victoire heureuse à Lyon. Ce jour-là, un jeune Corse, Mattei, qui ressemble et physiquement et par son comportement sur le terrain, au Havrais Saunier, est touché au foie par le gardien bordelais Villenave. Le Lyonnais perdit en partie ses esprits. Il joua néanmoins jusqu'à la fin, diminué. L'équipe de Gérard se contentera d'un petit succès : 1-0.
Reims est également battu par Bordeaux 2-0, puis Sochaux par le même score. Les Sochaliens qui comptent dans leurs rangs "l'artiste" Alberto Muro des garçons comme Jean-Jacques Marcel et Henri Biancheri, les méridonnaux, ne peuvent rien conte le sérieux, l'organisation, le réalisme de la formation girondine.
Nous sommes en mars et rien ne se dessine vraiment.
Le 9 de ce mois-là Marseille qui "plonge" de plus en plus, bien qu'il possède un buteur incomparable, le Suédois Andersson, est défait chez lui , par Lille.
L'OM qui a commencé par deux victoires, va sombrer dans le bas du classement après deux défaites à Reims et Bordeaux 8 à 1 et 6 à 1.
En Coupe, l'OM domine Lille mais s'incline 2 à 1.
Les Nordistes deviennent leaders et eux qui viennent de terminer quatre années consécutives à la seconde place, recommencent à "y croire". Au côté de Baratte devenu inter, on trouve un jeune qui sera un peu plus tard l'ailier gauche de l'équipe de France : Jean Vincent.
Mais la nette défaite des élèves d'André Cheuva à Nancy (0-3) fera le bonheur de Nice qui s'installe en tête, à la faveur d'un match nul à Sète et ne sera plus délogé, malgré un cuisant échec essuyé à l'avant-dernière journée à Lille (0-6). Mais cela n'avait plus d'importance.
Curieusement, Bordeaux perdait de la même manière à Marseille par le même score de 6à 0.

On assista à la dégringolade de l'O.M. terminant juste devant les deux relégables : Lyon et Strasbourg. Il se sauva en barrages contre Valenciennes après avoir perdu le premier match.

A l'aller, avec un Andersson grippé, Valenciennes pensa avoir fait le plus difficile en gagant 3 à 1.
Mais Gunnar de retour en forme lors du deuxième match permit aux Olympiens de se sauver avec une belle victoire par 4 à 0.
Gunnar qui devait finir meilleur buteur, titre qu'il confirmera la saison suivante en battant le record avec 35 buts.

C'est aussi l'année de la défaite au Vélodrome contre Saint-Etienne 10 à 3 (à oublier), même si Liberati jouait blessé.

En Coupe, l'OM domine Lille mais s'incline 2 à 1.
C'est Nice qui remporte le doublé en battant Bordeaux en finale de la Coupe 5 à 3.
Coupe de France
32ème de finale : OM-Toulouse 2-0
16ème de finale : OM-Avion 3-1
8ème de finale : Lille OSC-OM 2-1
Buteurs : Andersson (3), Alarcon (2), Dard (1).
EQUIPE TYPE
1951/52
Remplaçants