OM Olympique de Marseille

OM saison 1978-1979

Première Division 12eme, 37 points
50 Buts Pour 55 Buts Contre

Président :Messieurs Gallian et d'Agostino

Entraîneur : Ivan Markovic (You) puis (décembre 1978) Jules Zvunka

Equipe-type Migeon, Baulier, V Zwunka, Trésor, Bracci, J Fernandez, Linderoth, Buigues, Berdoll, Flores, Six
Remplaçants: Charrier, Bacconnier, R.Gransart, Anigo, Caminiti, Castellani, Sikely, Truqui

Buteurs : Berdoll (12), Buigues et Florès (9), Six (7), Boubacar (6), Linderoth (3), Baulier, Bracci, Fernandez et Sikély (1).
Trésor, Zvunka Victor, Bracci, Baulier, Migeon, Fernandez, Berdoll, Linderoth, Buigues, Flores, Six
Résumé de la Saison Toutes les rencontres de l'OM saison 1978/1979 en détail
L'OM après les bons résultats de la saison précédente va encore souffrir.

L'arrivée de Six, et le retour à une formule à trois attaquants ne va pas apporter les espoirs de titre espérés par Skoblar.
Bien au contraire.

L'épisode yougoslave, Skoblar/Markovic, quoi qu'il en soit, va prendre fin dans la discorde. Skoblar, le premier, s'en allant, laissant Markovic seul aux commandes.
Pour très peu de temps.

En décembre, Norbert d'Agostino remerciait Djalma et rappelait Jules Zvunka.

Retour à la case départ. Et longue chevauchée à la poursuite du temps perdu !

Heureusement, Jules sait mobiliser ses troupes.
Sous sa direction l'OM entreprend une étonnante remontée, ne concédant qu'une seule défaite en 18 matches de Coupe ou de Championnat.

1ère

METZ - OM

2 - 1

20ème

ST ETIENNE - OM

1 - 0

2ème

OM - ST ETIENNE

2 - 0

21ème

OM - NICE

0 - 0

3ème

NICE - OM

4 - 2

22ème

BORDEAUX - OM

2 - 1

4ème

OM - BORDEAUX

0 - 0

23ème

OM - PARIS F.C.

1 - 1

5ème

PARIS F.C. - OM

2 - 1

24ème

ANGERS - OM

1 - 1

6ème

OM - ANGERS

0 - 3

25ème

OM - BASTIA

1 - 0

7ème

BASTIA - OM

1 - 3

26ème

SOCHAUX - OM

2 - 2

8ème

OM - SOCHAUX

2 - 2

27ème

NANTES - OM

2 - 2

9ème

OM - NANTES

1 - 1

28ème

OM - VALENCIENNES

1 - 0

10ème

VALENCIENNES - OM

0 - 2

29ème

MONACO - OM

1 - 2

11ème

OM - MONACO

1 - 2

30ème

OM - NANCY

3 - 2

12ème

NANCY - OM

5 - 0

31ème

PARIS S.G. - OM

4 - 3

13ème

OM - P.S.G.

4 - 1

32ème

OM - LAVAL

0 - 0

14ème

LAVAL - OM

2 - 1

33ème

LYON - OM

1 - 1

15ème

OM - LYON

2 - 2

34ème

OM - STRASBOURG

1 - 0

16ème

STRASBOURG - OM

4 - 1

35ème

REIMS - OM

0 - 1

17ème

OM - REIMS

0 - 0

36ème

OM - NIMES

2 - 0

18ème

NIMES - OM

1 - 2

37ème

LILLE - OM

2 - 0

19ème

OM - LILLE

1 - 1

38ème

OM - METZ

2 - 3

En quart de finale de la coupe, Nantes est d'ailleurs bien près de trébucher au Stade Vélodrome en quart de finale.
Un formidable match retour voit l'OM échouer à un but de la qualification après en avoir remonté quatre autres.
Didier Six manque la balle de match qui aurait pu nous ouvrir les portes du Parc des Princes.
Car les Nantais vont battre Angoulême en demi-finale et Auxerre en finale, deux clubs de Division 2.
Le spectre de la relégation repoussé, les Marseillais, en dépit de problèmes financiers toujours aigus, vont se classer finalement 12eme
Le 24 juin à Amnéville, en Lorraine, se produit un évènement tout à fait remarquable.
Dans le même après-midi les cadets de l'OM enlevait le Championnat de France et les juniors la Coupe Gambardella.
Un doublé extraordinaire, accueilli par beaucoup avec de condescendance pourtant.
L'OM. n'était ni Nantes ni Saint-Étienne dans le domaine de la formation, l'exploit était à peine souligné dans la presse spécialisée.
Et cependant, c'est à ces jeunes garçons que l'OM. allait devoir de conserver la vie
Monaco prend un bon départ mais ne tient pas la distance ; Saint-Étienne n'est plus aussi intraitable en défense, et sa victoire à Strasbourg (2-0) ne suffit pas à rassurer.
Seul Nantes, qui a remonté le courant après un début de saison laborieux et qui ne s'incline qu'une seule fois en sept mois (le 20 avril à Bastia) paraît en mesure de tenir la dragée haute aux Alsaciens.
Mais ces derniers résistent et conservent le commandement, même si leur avance fond comme neige au soleil, se limitant à deux points sur Nantes et Saint-Étienne, deuxièmes ex æquo, après la dernière journée d'un championnat que Strasbourg conclut brillamment par une victoire 3-0 à Lyon.
La belle mécanique strasbourgeoise n'a connu aucun raté, elle n'a perdu que quatre matches et encaissé seulement 28 buts en trente-huit matches. Sa défense a fait grosse impression avec le gardien Dropsy, les arrières latéraux Marx et Domenech, et surtout l'axe central Specht-Novi. Le milieu a été d'une folle et intelligente activité avec Duguépéroux, Deutchman, Jouve, et Piasecki. Tandis qu'en attaque les trois feux follets Wagner, Tanter et Gemmrich ont empoisonné l'existence des défenseurs adverses.
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Ainsi le RC Strasbourg qui avait gagné deux Coupes de France en 1951 et en 1966, est-il enfin champion de France, ratant de peu le doublé lors d'une demi-finale perdue contre les Auxerrois de Guy Roux qui évoluent encore en Division 2, ces derniers laissant en finale Henri Michel et le FC Nantes remporter la Coupe de France.

Quant à l'OM, il se prépare pour la pire saison de son existence
Coupe de France
32ème de finale : OM-Toulon 3-1
16ème de finale : OM-ST Dié 3-1 puis (match retour) 3-1
8ème de finale : OM-Angers 4-2 puis (match retour) 2-1
1/4 de finale : Nantes-OM 3-1 puis (match retour) 2-4

Buteurs : Berdoll (6), Six (4), Boubacar (3), Bacconnier et Buigues (2), Bracci, Linderoth et Trésor (1)
EQUIPE TYPE
1978/79
4 3 3
Remplaçants