OM Olympique de Marseille

28 janvier 2003, l'OM bat Nice 2 à 0 au Vélodrome

28 Janvier 2003 Stade Vélodrome
l'OM bat Nice 2 à 0 (1 - 0)

Arbitre Mr Garibian 55000 Spectateurs
Buts van buyten (45'), sytchev (87')

OM runje, van buyten (meite 74'), ecker, hemdani, olembe, johansen, celestini, fernandao (bakayoko 62'), sakho (sytchev 82'), chapuis entraineur perrin
Nice gregorini, varrault, abardonado, cobos, scotto, bigne (traore 88'), roy, everson, pitau (olufade 71'), mionnet (cherrat 74'), diawara entraineur rohr
Ca doit sûrement être ça, un bon coach. Faut que ça montre l'exemple. Aussi, Alain Perrin, contrairement à ses attaquants depuis le début de la saison, ne rate, lui, pas une occasion.
Sans doute, après tout, préfère-t-il réserver ses commentaires et ses appréciations à ses joueurs.
Comme ce fut, par exemple, le cas à la mi-temps de la rencontre face à Nice, mardi soir.

Agacé par le manque d'efficacité des siens, le boss olympien à haussé le ton l'espace de quelques minutes dans le vestiaire des Marseillais.
Une interrogation qui doit le tarauder depuis le début de la saison. Car, avec 25 unités à son compteur en 24 journées, l'OM possède une attaque un brin timide.
Encore une fois, c'est par l'arrière, Daniel Van Buyten en l'occurence, que la situation a été débloquée et que la différence est intervenue.

Si l'arrière semble avoir trouvé un parfait équilibre depuis quelques mois, le compartiment offensif ne jouit pas de la même assurance ni de la même réputation.

"Il y a encore quelques petits trucs à régler dans ce secteur", convient d'ailleurs Fabio Celestini.
Depuis le début de la saison, l'OM a par exemple passé dix rencontres, soit près d'un match sur deux, sans marquer le moindre but.
En dehors des deux peformances offensives réalisées en Coupe de la Ligue (5-1 face à Troyes et 4-0 devant Créteil), l'OM rencontre des difficultés à imposer sa force offensive.
Comme l'atteste d'ailleurs cette statistique : presque la moitié des victoires de l'OM (5 sur 12) ont été acquises sur le score de 1-0."
Et alors, se défend Celestini, ces victoires-là aussi valent trois points, non ?
Si Marseille dispose d'un système défensif rodé et difficile à prendre en défaut, c'est aussi grâce au travail de sape et de harcèleemnt effectué par les hommes de devant.
Ce sont eux qui conditionnent la qualité du pressing, effectué très haut depuis l'arrivée de Perrin"
Depuis le début de la saison, atteste Bakayoko, les attaquants ont compris qu'il fallait avoir des objectifs collectifs, et non individuels. Aucun de nous ne court après le titre de meilleur buteur. Nous ne sommes pas des calculateurs. "

Bridés, les attaquants marseillais ? Sans doute un peu. Prisonniers d'un système ? Dimitri Sytchev, lui, n'a apparemment pas l'intention de se laisser enfermer dans des contingences tactiques.
Ni de trouver en ce mode de fonctionnement un prétexte. A nouveau buteur face à Nice, après avoir déjà scoré face à Créteil en Coupe de la Ligue, le Russe, arrivé voilà un mois, n'en finit pas de faire danser le Vélodrome à chacune de ses apparitions.
"Je crois beaucoup en lui, affirme même Papin. C'est la bonne perle. Dès qu'il se sera acclimaté et étoffé un peu physiquement, je lui prédis un bel avenir à Marseille. C'et peut-être lui le fameux attaquant que tout le stade attend depuis plusieurs années."
Ca doit sûrement être ça, aller droit au but...