OM Olympique de Marseille

Corsica Bella, OM - Bastia

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Entre l'Ile de Beauté et Marseille, la méditerranée n'a pas suffi à casser le lien, tout marseillais se sentant un peu corse, tout corse un peu marseillais, et ce ne sont pas mes amis marins de la SNCM qui me contrediront.
L'OM du coup a souvent été confronté aux équipes de Bastia et d'Ajaccio, dont un certain Gazelec qui vint humilier les Marseillais sur un 5 à 1 en Coupe de France au Vélodrome en 1965, avec le redoutable ailier Kanyan qui avait un peu, beaucoup, à la folie, chambré les phocéens.

"Il y avait les Pierrots de Strasbourg ( célèbre équipe amateur de l'époque), il y a maintenant les Charlots de Marseille" Avait prononcé le pagnolesque Jean-Paul Escale qui avait participé à la "fête" ce jour-là avec Dédé Tassone comme capitaine.

"Ne me parlez pas du Gazelec." avait surenchéri Dédé, sans savoir qu'un an plus tard, il allait emmener son équipe en Première Division en bousculant Bastia à l'Huveaune 3 à 0.

Le Gazelec qu'on a retrouvé en Ligue 1 avec plaisir!
Pour une entrée en matière avec nos amis corses, on n y était pas allé avec le dos de la cuillère.
Bébert Sejnera comme Escale et Tassone avait été des deux rencontres, une aux tréfonds de l'histoire, l'autre à son sommet.

Avec les montées de Bastia en 1967 et l'AC Ajaccio en 1968, il y eut ensuite pas mal d'affaires de famille, dont une très chaude à Timizzolo où Tassone, Escale et Sansonnetti les anciens olympiens avaient chauffé les oreilles à Skoblar.
Rien de bien grave, Jean-Paul revenait juste de vacances passées en Croatie avec l'ami Josip. (voir ses confidences dans les légendes d'OM4ever).
D'ailleurs, ce fut sur un score nul de 1 à 1 que tout s'arrangea finalement, avec une troisième mi-temps à la clé.
Cette même année, Bastia vint gagner au Vélodrome avec à nouveau l'inimitable Kanyan, ce qui provoqua le licenciement de Lucien Leduc alors que l'OM naviguait avec 7 points d'avance au classement.
A Marseille, on ne fait jamais rien comme les autres.
Dans la foulée, pour inaugurer le nouveau Parc des Princes, il y eut une finale de coupe de France entre les deux équipes, Couecou et Skoblar offrant le doublé aux olympiens face aux hommes de Cahuzac qui firent une épopée fantastique en 1978 en coupe de l'UEFA avant de remporter enfin la Coupe de France en 1981 face au Saint-Etienne de Platini.
Le 5 Mai 1992, le grand OM fut confronté au plus terrible drame du football français sur la pelouse de Furiani dans une demi-finale de coupe qui ne fut jamais jouée.

Ce jour-là, on fut Corse encore plus que d'habitude, mais jamais cette trace indélébile ne s'effacera de notre mémoire.
Depuis, le football Corse continue de rester au plus haut niveau, avec de petits moyens mais aussi avec un gros coeur.
Corsica bella!!!

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