OM Olympique de Marseille

OM - Strasbourg 4 - 0

OM - Strasbourg 4 - 0 (1 - 0)
Vélodrome 63873 Spectateurs
Arbitre : Stephanie Frappart

Buts : Gerson (32e) C. Ünder (73e) Gerson (89e) C. Bakambu (90+3e)

OM : S. Mandanda - B. Kamara - D. Caleta-Car, Luan Peres - V. Rongier, P. Gueye - A. Harit (Luis Henrique, 90+2e), M. Guendouzi, Gerson, C. Ünder (C. Bakambu, 90+1e) - A. Milik (O. Targhalline, 90+1e)

STRASBOURG : M. Sels - L. Perrin, G. Nyamsi, A. Djiku - F. Guilbert, A. Caci (K. Fila, 85e) - A. Thomasson (N. Kandil, 85e), S. Prcic (I. Sissoko, 72e), J. Aholou (J. Bellegarde, 73e) - L. Ajorque, K. Gameiro (H. Diallo, 72e) -
Marseille a basculé dans la folie, comme à ses plus belles heures de son histoire.

Dans une soirée magnifique, l'OM a dominé Strasbourg (4-0) dans un Vélodrome en fusion.

Avec le nul sur le fil de l'AS Monaco à Lens qui a égalisé (2-2) dans les tout derniers instants de la partie (2-2), les Marseillais, 2e au classement, se qualifient directement pour la Ligue des Champions.

Un scénario au bout du suspens dans un Vélodrome en fusion.
Une semaine après la défaite décevante à Rennes (0-2), les Marseillais ont débuté la rencontre le pied au plancher.

Les joueurs de Sampaoli se sont créé quatre occasions dans les dix premières minutes, avec notamment un poteau d’Amine Harit (6e), plutôt maladroit sur l'action.
Mais c’est Gerson qui a libéré le Vélodrome d'une frappe puissante du gauche, un but magnifique.

L’OM a attendu la fin de match pour s’offrir vingt dernières minutes complètement folles.

Ünder a d’abord fait le break (73e), avant que Gerson (89e) puis Bakambu (94e) fassent exploser la défense alsacienne.

Et l’égalisation du RC Lens a envoyer l’OM en C1.

De la folie!


Jorge Sampaoli La Provence

" Oh ! Difficile. Beaucoup d’émotions ce soir.
Mais je suis très heureux pour le groupe, pour les joueurs qui ont fait une année incroyable selon moi. Je les félicite.
"
Qu’avez-vous dit aux joueurs ?
"Je les ai remerciés d’avoir terminé la saison de cette manière. Ce qu’on a vu, c’est ce que ressentaient aussi les supporters. L’OM a eu beaucoup de courage pour aller chercher cette qualification directe face à une très bonne équipe. C’était l’objectif. 71 points avec un groupe très heureux, une longue saison. J’ai tenu à les remercier d’avoir su porter un maillot parfois très lourd dans l’histoire de ce club."
Est-ce une des plus belles émotions de votre riche carrière ?
"Oui, l’une des plus belles ; en plus, il y avait mes deux enfants au stade. Une chose s’est construite depuis mon arrivée, on a essayé de rendre son identité à ce club, c’est vraiment bien que l’équipe ait terminé ainsi en essayant d’aller chercher le cinquième que Lirola a eu au bout des pieds. Puis il y a eu le but de Lens. Nous avons eu beaucoup de sensations, beaucoup de joie. Mon objectif était d’égaler les saisons précédentes à Séville ou Santos. Avec la qualification directe pour la Ligue des champions, c’est une joie énorme."

Que retiendrez-vous de cette soirée ?
"Je me suis rendu compte que Lens avait marqué en voyant le stade crier, avant même qu’on me le dise. Nous avons vécu des moments uniques. Avec Mattéo, par exemple. Il y a eu l’émotion de la qualification et le fait d’avoir pu défendre une idée de jeu, sans notre meilleur joueur sur la fin, Dimitri Payet. Nous lui avons donné la possibilité de rejouer la Ligue des champions.
Gerson a fait une très belle année, Luan Peres a été régulier dans un championnat difficile, Rongier a beaucoup grandi. Il y avait cet espoir de savoir jouer avec une idée de jeu différente. Il y avait cet objectif qui était le mien de ramener les émotions au stade Vélodrome.
"