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1983 -Touré le brésilien
Sur les bords de l'Erdre le FC Nantes inquiète.
Jean Vincent parti entraîner la sélection du Cameroun, est remplacé par
Jean-Claude Suaudeau.
La transition s'opère en douceur puisque ce dernier, jusque-là en charge
de la formation, a sévi en tandem avec l'ex-international à la fin de la
saison précédente.
Deux autres départs laissent présager une année délicate : Henri Michel
stoppe sa carrière après seize ans chez les Canaris pour seconder Michel
Hidalgo à la tête de la sélection nationale, tandis que Gilles Rampillon
choisit d'évoluer à Cannes. |
Pourtant, très vite, l'équipe impose sa griffe, pleine d'allant et de panache.
L'ombre de José Arribas apôtre d'un football libre et inventif, enveloppe
le stade Marcel- Saupin. Personne ne peut résister à Nantes. Le trou est
rapidement fait, et en tête à partir du 21 septembre (septième journée),
l'équpe termine le championnat avec dix points d'avance sur Bordeaux battu
4 à 0 et onze sur le PSG, avec une différence de buts impressionnante (+48).
En effet avec une défense composée de Michel Bibard, Patrice Rio, Maxime
Bossis, William Ayache et Thierry Tusseau, Jean-Paul Bertrand-Demanes n'a
encaissé que 29 buts en trente-huit journées. |
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Devant, alimenté par les ballons de Bruno Baronchelli, Oscar Muller, José
Touré, Fabrice Picot et Seth Adonkor (le jeune Franco-Ghanéen à la destinée
prometteuse, demi-frère de Marcel Dessailly, se tuera quelques mois plus
tard, le 18 novembre 1984, dans un accident de voiture), la paire composée
de Loïc-Amisse et Vahid Halilhodzic se régale.
Le Yougoslave surtout, acquis la saison précédente pour 3 millions de francs
afin de remplacer Eric Pécout.
Il termine meilleur réalisateur du championnat, avec 27 buts. Bref en cette
saison 1982-1983, tout sourit à Nantes. |
Qui manque d'un cheveu le doublé, s'inclinant en finale de la Coupe de
France au Parc des Princes devant le PSG (3-2), malgré un but d'anthologie
de José Touré, dont la reprise de volée après un enchaînement de jonglages
passe sous le ventre de Dominique Baratelli.
L'OM a un peu déçu, les joueurs expérimentés pour encadrer les minots n'ont
pas eu le rendement souhaité, et le passage du Vélodrome en réfection pour
l'Euro 84 vers l'Huveaune n'a pas eu l'effet escompté.
C'est le Toulon de Rolland Courbis qui en profite pour monter.
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