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Milan OM San Siro 1 - 1(1 - 1)
Arbitre Mr Webb (Angleterre), 49063 Spectateurs
But Borriello (10e) Lucho (16e)
OM
Mandanda - Bonnart, Diawara, Heinze, Taiwo - Cissè, Cheyrou puis Morientes
(84e), Lucho Gonzalez puis Koné (65e), Abriel - Brandao, Niang puis Ben
Arfa (71e)
Ent.. Deschamps.
MILAN
Storari - Oddo puis Abate (28e), Nesta, Thiago Silva, Zambrotta - Pirlo,
Ambrosini, Seedorf, Ronaldinho - Pato, Borriello
Ent Leonardo.. |
Auteurs d'un match nul sur la pelouse de Milan (1-1), les Olympiens vont
ressasser toute la nuit les occasions manquées durant une seconde période
parfaitement maitrisée.
Avec une barre transversale de Brandao et un poteau de Diawara, les Marseillais
ont eu les opportunités pour l'emporter. Mais le réalisme n'était pas dans
le camp des hommes de Didier Deschamps.
"Mes joueurs ont fait le match qu'il fallait, souffle le technicien
olympien après la rencontre. On a des regrets, il y avait la place ce soir.
Ce Milan s'en sort bien, c'est aussi ça la force des grands." Des
propos remplis d'amertume qui en disent long sur la déception de "DD"
après ce partage des points. |
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Mais l'OM repart de Giuseppe-Meazza comme il avait terminé sa rencontre
au Vélodrome.
Avec des regrets, encore et toujours ces mêmes regrets. Le pire des sentiments
dans le football.
Tout avait pourtant mal débuté pour les coéquipiers de Mamadou Niang avec
ce but inscrit par Borriello qui mystifiait Heinze, avant d'ajuster Mandanda
(1-0,10e). A ce moment de la partie, peu de gens donnaient de crédit à
cette équipe marseillaise, déjà dans le dur après seulement dix minutes
de jeu.
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Après plusieurs actions chaudes, le salut marseillais passait par le côté
gauche, où le Niang mystifiait Oddo et permettait à Lucho d'égaliser (1-1,
16e).
Au retour des vestiaires, Marseille agissait en vrai patron. Dominateurs,
intelligents dans la gestion du jeu, les hommes de Didier Deschamps prouvaient
au Milan leur réelle valeur. Mais le réalisme leur faisait cruellement
défaut, à l'image ce but tout fait pour Brandao (65e), après un nouveau
débordement de Niang sur le côté gauche. |
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Altruiste, puissant, besogneux, le Brésilien a beaucoup de qualités.
Mais de réelles lacunes dans le dernier geste.
Des détails qui font la différence au haut niveau.
Mêmes regrets après cette tête de Diawara sur le poteau de Dida en fin
de match (86e). Le sport est cruel, les Olympiens peuvent l'attester.
Mais la qualification est encore possible. L'espoir fait vivre. |
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