Finaliste malheureux de la première édition
de la Coupe en 1918 face à l'Olympique Pantin
(0-3), l'Olympique Lyonnais n'a pas manqué
le rendez-vous du cinquantenaire face à Sochaux
(3-1). |
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Au terme d'une édition de toute beauté, qui
a notamment vu les exploits d'Angoulême,
Fleury Di Nallo et ses coéquipiers entraient
dans l'histoire de la compétition sous les
yeux du Général De Gaulle.
Pour son cinquantenaire, la Coupe de France
s'est offerte une édition particulièrement
riche en surprises et a réservé aux deux
finalistes un parcours semé d'embûches. |
50 ans de Coupe sont fêtés par les Lyonnais
qui vont retrouver la finale comme leurs
ancètres du FC Lyon qui avait perdu la finale
de 1918 contre l'Olympique de Pantin.
L'OM de Skoblar chute au Parc en seizième
de finale contre le SCO d'Angers par 5 buts
à 0 face au diablotin Margottin et un extraordinaire
Dogliani à la baguette. |
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En seizièmes de finale, l'Olympique Lyonnais
se retrouvait confronté aux terribles Verts
de Saint-Etienne, futurs Champions de France,
qui allaient asseoir leur domination sur
le football français en décrochant quatre
titres consécutifs (1967, 1968, 1969 et 1970).
Les Gones s'imposaient (2-0) dans un derby
houleux (expulsions de Bosquier pour Saint-Etienne
et de Perrin pour Lyon). |
Ensuite, Lyon élimine l'épouvantail Angers
1 à 0 au Parc des Princes en quart de finale..
Louis Hon emploie une tactique défensive
pour s'opposer aux Angevins qui font figure
d'épouvantails depuis leur victoire 5 à 0
face à l'OM.
Son attaque Margottin, Deloffre, Dubaele,
Dogliani et Stievenard sera muselée par la
solide défense Lyonnaise. |
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A partir des huitièmes de finale, le FC Sochaux-Montbéliard
allait entamer un véritable parcours du combattant
le menant jusqu'à la finale. Chaumont (D2)
obligea les Doubistes à rejouer (1-1 puis
2-1, la séance des tirs au but n'étant pas
encore de vigueur), puis ce fut le tour de
Bastia (D2) en quarts (1-1, 0-0 puis 1-0)
et enfin de Rennes (D1) en demi-finale (0-0
puis 4-3).
Soit sept rencontres pour passer trois tours
! |
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Les Lyonnais n'étaient pas en reste face
à Angoulême (D2). A l'issue du troisième
match de la demi-finale (3-3, 1-1 puis 1-1),
l'arbitre, M. Vigliani, devait désigner le
finaliste à ... pile ou face |
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Après avoir réalisé de superbes exploits
en éliminant Nantes (1-1 puis 1-0) et Lens
(2-0), les Charentais étaient écartés de
la compétition sans avoir subi la moindre
défaite !
La FFF reconnaîtra par la suite la performance
d'Angoulême et l'injustice du tirage au sort
en décidant de faire demeurer la Coupe durant
six mois dans la vitrine aux trophées du
club. |
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La finale au Parc des Princes fut extrêmement
équilibrée entre Lyonnais et Sochaliens.
Sur une superbe ouverture en cloche d'Hector
Maison, Angel Rambert ouvrait la marque pour
l'OL (22ème, 1-0).
Un avantage vite effacé par l'égalisation
de Louis Leclerc pour Sochaux (1-1, 33ème).
La suite de la rencontre fut particulièrement
marquée par un historique renvoi du ballon
du Général De Gaulle depuis la tribune présidentielle
à la suite d'un dégagement d'Hector Maison.
Coup de pied volontaire? |
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Pour lui en tout cas, il n'en fut pas autrement
:
"Je sentais que le public commençait
à s'ennuyer.
Il fallait faire quelque chose, le réveiller.
C'est pourquoi j'ai fait cette passe précise
au Président de la République !".
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Durant le dernier quart d'heure, les Sochaliens
subissaient certainement le contre-coup de
l'accumulation de matches et lâchaient prise.
André Perrin (81ème, 2-1) puis Fleury Di
Nallo (89ème, 3-1) enfonçaient le clou et
permettaient aux Gones de décrocher une seconde
Coupe (après celle de 1963).
Fleury Di Nallo pouvait sourire en recevant
la Coupe des mains du Président de la République. |
Les Buts:
1:0 Rambert A. (22eme), reprise de volée
croisée de 9m, sur ouverture en cloche de
la droite de Maison.
1:1 Leclerc L. (33eme), reprise de 6m au
premier poteau d'un centre de la droite de
Quittet rabattu de la tête par Rocco puis
dévié par Wisnieski.
2:1 Perrin A. (81eme), reprise sans angle
de près à droite, d'un premier tir de 6m
(sur ouverture de Maison) dévié par Manolios.
3:1 Di Nallo (89eme), tir croisé de 9m, après
une passe redoublée avec Perrin et un déboulé
à droit |
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Seizième definale
MONACO AULNOYE 6-3
NANTES CIOTADEN 2-1
STADE FRANÇAIS VALENCIENNES 2-1
RENNES AVIGNON 3-1
ROUEN RED STAR 2-1
SEDAN MONTLUCON 2-1
SOCHAUX AC AJACCIO 2-1
MONACO AULNOYE 1-1
YON ST-ETIENNE 2-0
LILLE ST-GERMAIN 1-1 2-0
CHAUMONT SETE 4-0
BASTIA CHALLANS 2-1
ANGOULEME GRENOBLE 2-0
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ANGERS MARSEILLE 5-0
AIX LIMOGES 2-1
STRASBOURG ANNECY 1-0
1/8eme de finale
RENNES STADE FRANÇAIS 2-0
MONACO AIX 1-0
SOCHAUX CHAUMONT 1-1 2-1
BASTIA STRASBOURG 3-1 NICE
NANTES ANGOULEME 1-1 0-1
ANGERS LILLE 1-0
LYON ROUEN 1-0
LENS SEDAN 2-1 |
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Quart de finale
SOCHAUX BASTIA 1-1 1-0
ANGOULEME LENS 2-0
LYON ANGERS 1-0
RENNES MONACO 2-1
Demi finale
LYON ANGOULEME 3-3 1-1
LYON ANGOULEME 1-1
tirage au sort
RENNES SOCHAUX 0-0 3-4 |
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Fleury Di Nallo fut le petit prince de Gerland,
se spécialisant dans la Coupe de France qu'il
remporta à trois reprises en 1964, 1967 et
1973.
Il joua deux autres finales contre Monaco
en 1963 et Rennes en 1971. |
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Finale le 21 Mai 1967 au Parc des Princes
Lyon bat Sochaux 3 à 1 (1 - 0)
Arbitre Mr Lacoste, 32523 Spectateurs
Buts Rambert (22eme), Perrin (81eme), Di
Nallo (89eme), Leclerc (33eme)
Lyon - Zewulko - Kuffer, Leborgne, Glyczinski,
Rocco - Desgeorges, Maison, Nouzaret - Perrin,
Di Nallo, Rambert -
Sochaux - Manolios - Marconnet, Zimmerman, Quittet,
Andrieux - Laffon, Dewilder - Leclerc, Wisnieski,
Lassalette, Schmitt - |