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Le 17 juin 1973, l'Olympique Lyonnais remporte, contre toute attente, sa
troisième Coupe de France après celles de 1964 et 1967. Au Parc des Princes,
devant plus de 45 000 spectateurs, les coéquipiers de Di Nallo s'imposent
2 buts à 1 face aux "Canaris", vainqueurs du Championnat.
Les Nantais perdent leur troisième finale en sept ans. |
La saison 1972-1973 a été celle des surprises et la confirmation que l'Olympique
Lyonnais est bien une équipe de Coupe. |
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Depuis leur retour dans l'élite en 1955, l'OL n'a jamais fait mieux que
quatrième en Championnat.
La saison fut encore moyenne pour les coéquipiers de Raymond Domenech,
treizièmes au classement.
Les Lyonnais peuvent compter néanmoins sur la rapidité de leurs deux hommes
de pointe, Bernard Lacombe et Fleury Di Nallo, avant la finale face à Nantes,
complété par leur troisième lutin, Serge Chiesa..
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L'autre surprise de cette saison est le très beau parcours réalisé par
Guingamp, petite équipe de DHR encore inconnue sur l'échiquier du ballon
rond.
Tour à tour, Laval, Brest, Le Mans et Lorient sont vaincus par la fougueuse
équipe bretonne.
Rouen parvient tout de même à éliminer les Guingampais en huitièmes de
finale.
Cinq ans plus tard, les amateurs auront gravi tous les échelons pour accéder
à la Deuxième Division (saison 1977-1978). |
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Le tournant de cette compétition restera les quarts de finale.
Les Nantais , dominés par Saint-Etienne 2-0 au match aller, l'emportent
5-1 à Marcel Saupin au retour, emmenés par Henri Michel et l'intenable
Didier Couécou.
De son côté, Lyon rencontre l'ogre marsaillais, auteur du doublé Coupe-Championnat
l'année précédente.
Vainqueur 1-0 à l'aller, l'OM sera battu 4-0 au match retour.
L'"abominable" Domenech fait son cinéma et provoque l'expulsion
de Josip Skoblar.
Sacré Raymond, à 21 ans, déjà plein d'expérience, il en profitera 35 ans
plus tard à la tête de l'équipe de France en étant le roi de la provocation. |
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Les demi-finales ne seront qu'une formalité pour Lyon face à Avignon (0-1,
puis 4-1) et Nantes face à Nîmes (0-0, puis 3-0). Le 17 juin 1973, devant
45 734 spectateurs, au Parc des Princes, le coup d'envoi de cette rencontre
très attendue, est donné par Robert Wurtz.
A la demi-heure de jeu, Hugo Bargas, le défenseur nantais, fauche Serge
Chiesa dans la surface et Dobrivoje Trivic ouvre la marque sur pénalty
(29ème). |
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Didier Couecou manque un deuxième doublé en deux ans après celui de l'OM.
Il marquera un but entaché d'une faute de main indiscutable.
Monsieur Wurtz avait oublié ses lunettes, comme pour le but de Bernard
Lacombe. |
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Les Buts
1:0 Trivic (29), penalty (fauchage de Chiesa par Bargas)
2:0 Lacombe B. (63), tir croisé de 16 m à gauche, sur une ouverture de
Di Nallo contrôlée de la main.
2:1 Couécou (86), reprise du poing en extension, aux 6 m dans l'axe, d'un
centre de la gauche de Maas. |
Quart de finale
Aller
AVIGNON ROUEN 6-0
RED STAR NÎMES 2-1
ST-ETIENNE NANTES 2-0
MARSEILLE LYON 1-0
Retour
ROUEN AVIGNON 2-0
NÎMES RED STAR 4-2
NANTES ST-ETIENNE 5-1
LYON MARSEILLE 4-0 |
Demi finale
Aller
NÎMES NANTES 0-0
AVIGNON LYON 1-0
Retour
NANTES NÎMES 3-0
LYON AVIGNON 4-1 |
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Finale le 17 Juin 1973 au Parc des Princes
Lyon bat Nantes 2 buts à 1 (1 - 0)
Arbitre Mr Wurtz, 45734 Spectateurs
Buts Trivic (29eme sur penalty), Lacombe (63eme) Couecou (86eme)
Lyon - Chauveau - Domenceh, Cacchioni, Mihaijlovic, Lhomme - Trivic, Prost, Ravier
- Chiesa, Lacombe, Di Nallo -
Nantes - Bertrand-Demanes - Osman, Bargas, Gardon, De Michele - Pech, Michel,
Rampillon - Blanchet, Couecou, Maas -
Les jeunes cadets du Sud-Est gagne la coupe nationale en lever de rideau. |
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