Le 7 juin 1980, au Parc des Princes, la soixante-troisième finale de Coupe
de France oppose l'AS Monaco, club de Première Division, à l'US Orléans,
équipe de Deuxième Division.
Au terme de cette rencontre (3-1), les Monégasques emmenés par Jean Petit
glaneront leur troisième trophée après les éditions 1960 et 1963.
Cette édition 1980 débute par une surprise. |
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Les Nantais, futurs Champions de France en fin de saison et demi-finalistes
de la Coupe des Coupes la même année, sont éliminés dès les seizièmes de
finale. |
A cette époque, les matches étaient disputés sous forme aller-retour. Deux
défaites face aux Lillois (1-0, 2-1) brisaient les rêves de doublé des
Canaris.
L'US Orléans, de son côté, ne rencontrait pas de difficultés majeures dans
son tableau jusqu'en finale.
Elle battait successivement l'US Nouexoise (2-1,a.p), l'US Montagnarde
(3-0 et 3-0), le RCFC Besançon (1-0, 2-1), l'AS Angoulême (0-2, 5-1) et
enfin le Paris FC en demi-finales (3-1, 1-2).
Jackie Lemée l'ex-marseillais amenait ses coéquipiers en tant qu'entraîneur-joueur
au Parc des Princes. |
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Lors des demi-finales, l'AS Monaco est le dernier représentant de la Première
Division.
Révélation de La Paillade Montpellier de Louis Nicollin qui atteint les
demi-finale mais chute contre Monaco après avoir éliminé Saint-Etienne.
Les joueurs de la Principauté s'imposent par deux fois devant Montpellier
et se qualifient pour le dernier acte (2-1, 4-2).
Les Monégasques se qualifient dans les prolongations à Montpellier en inscrivant
3 buts alors que les hommes de Nouzaret ont remonté leur but de retard
dans le temps règlementaire. (2-1). |
Le 7 juin 1980, Orléans et Monaco ont donc rendez-vous au Parc des Princes
en finale.
Rolland Courbis, blessé, ne joue pas la Finale.
La prophétie de Mario Zatelli en 1972 ("Tu en joueras d'autres")
ne se réalisera jamais, tandis que ses futurs amis Toulonnais Dalger, Onnis,
Ricort et Emon vont eux gagner cette Coupe tant convoitée. |
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La partie débute difficilement pour les Orléanais.
Roger Marette devient le dixième finaliste à marquer contre son camp ,
suite à un tir de Christian Dalger (1-0, 6ème).
Peu après, Marette fait une nouvelle fois parler de lui.
Il égalise d'un tir en pivot qui trompe Jean-Luc Ettori (1-1, 24ème). Le
score n'évolue plus jusqu'à la pause. |
En seconde période, les Monégasques reprennent le contrôle du jeu et marquent
deux nouveaux buts en moins de vingt minutes.
C'est tout d'abord Albert Emon, dès la reprise, qui permet à l'ASM de prendre
l'avantage (2-1, 47ème). |
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A la 66ème, il est imité par Delio Onnis, qui trompe la vigilance de Patrick
Viot sur coup franc des seize mètres (3-1). |
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Gardon fut Champion de France avec Nantes, Monaco et Saint-Etienne.
S'il gagna la Coupe avec Monaco, il fut moins heureux avec Nantes en 1973
et avec les verts en 1981 et 1982 (défaites en finale). |
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Pour la troisième fois de son histoire, l'AS Monaco remporte la Coupe de
France pour la plus grande joie des coéquipiers du capitaine Jean Petit
.
Cinq ans plus tard, les joueurs de la Principauté inscriront une quatrième
Coupe à leur palmarès, en battant le Paris-SG (1-0), puis à nouveau en
1991 avec à sa tête Arsène Wenger.. |
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Les Buts
(1) 1:0 Marette (csc 6), détourne un tir de Dalger reprenant dans l'axe
un centre en retrait d'Emon.
1:1 Marette (24), reprise en pivot, de 9m au premier poteau, d'un centre
de la gauche de Plissonneau remisé aux 16m par Hamerschmit.
2:1 Emon (47), reprise de 6m au deuxième poteau d'un centre aérien de la
droite d'Onnis
3:1 Onnis (66), tir brossé sur coup franc direct des 16m légèrement à gauche.
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Quart de Finale
Aller
PARIS FC AUXERRE 1-1
ANGOULÊME US ORLÉANS 2-0
ST-ETIENNE MONTPELLIER 1-1
SOCHAUX MONACO 1-0 |
Retour
AUXERRE PARIS FC 0-2
US ORLÉANS ANGOULÊME 5-1
MONTPELLIER ST-ETIENNE 0-0 MONACO SOCHAUX 1-0 |
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Demi Finale
Aller
MONACO MONTPELLIER 2-1
US ORLÉANS PARIS-FC 3-1
Retour
MONTPELLIER MONACO 2-4
PARIS-FC US ORLÉANS 2-1 |
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Finale le 7 Juin 1980 au Parc des Princes
Monaco bat Orléans 3 buts à 1 (1 - 1)
Arbitre Mr Kontath 46136 Spectateurs
Buts Marette (6eme csc), Marette (24eme), Emon (47eme), Onnis (66eme)
Monaco - Erttori - Zorzetto, Gardon, Moizan, Vitalis - Christophe, Petit, Ricort
puis Milla (55eme) - Dalger, Onnis, Emon -
Orléans - Viot - Drouet, Bodji, Lemée, Plissoneau - Germain, Albaladejo, Marette
puis Froissart (81eme) , Bertouloux - Hamerschmitt puis Helbert (81eme)
, Loukaka - |
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