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19 Juin Norrkoeping (Idrottsparken)
France - Irlande : 4 - 0 (1 - 0)
Spectateurs : 11 800
Arbitre : M. Gardeazabal (Espagne)
Buts : Wisnieski (44e), Fontaine (46e, 65e), Piantoni (68e)
France : Abbes - Kaelbel, Jonquet, Lerond- Penverne, Marcel - Wisnieski,
Fontaine, Kopa, Piantoni, Vincent.
Irlande du Nord : Gregg - Keith, Cunningham, Mac Michael - Blanchflower,
Cush - Bingham, Casey, Scott, Mcllroy, MacParland |
Lorsque les vaillants Irlandais du Nord pénètrèrent sur la pelouse du stade
Norrkoeping pour y affronter la France, la formation irlandaise ressemblait
plus à une armée en déroute qu'à une équipe de football.
Par la force des choses, le gardien de but Harry Gregg avait repris sa
place, mais sur une jambe seulement, et encore grâce à une infiltration
de novocaïne.
Casey l'intéreiur-droit jouait avec quatre points de suture au menton,
Peacock, le demi-aile et Cush et Dougan avaient dûs s'abstenir. |
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De plus, les Irlandais avaient joué l'avant-veille seulement leur match
d'appui contre la Tchécoslovaquie, gagné après prolongation, alors que
les Français avaient bénéficié de quatre jours de pleine récupération dans
le cadre enchanteur de Finnspang, à seulement 30 kilomètres de Norrkoeping.
Enfin, les Irlandais avaient dû parcourir la veille du match 600 kilomètres
en autocar pour aller de Malmoe à Norrkoeping.
Trop, c'est trop, même pour les Irlandais et leur formidable tempérament,
d'autant plus que l'Equipe de France, comme souvent en pareil cas, s'améliorait
au fil des matches. |
Mais, malgré tout cela, dans le camp français, on se montre prudent. Après
tout, si les Irlandais sont là, c'est qu'ils sont bons.
En effet, durant la première mi-temps, le jeu est équilibré, mais heureusement
pour les tricolores, l'ailier droit de Lens Maryan Wisniewski ouvre le
score juste avant le repos, après avoir dribblé plusieurs adversaires.
Ce but va faire très mal aux courageux Irlandais, car il est souvent très
douloureux d'encaisser un but dans les minutes précédant la mi-temps.
Le moral en prend toujours un coup. |
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C'est ainsi que les joueurs français abordent la deuxième mi-temps, relativement
décontractés, alors qu'au contraire les Irlandais, menés au score, vont
accuser une fatigue légitime.
Après quelques minutes de jeu, Just Fontaine va doubler la mise des Français,
en marquant son septième but du Tournoi, le seul réussi de la tête (ci-contre)
, sur un centre d'une rare précision de son demi-aile, Armand Penverne.
Dès lors il n'y a plus de match. Raymond Kopa mène le jeu à sa guise et
deux nouveaux buts viennent concrétiser la large domination française,
le premier réussi par Fontaine, le second par Piantoni. |
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Les Irlandais, extunés, n'ayant plus pour eux que leur légendaire et farouche
volonté.
Durant les vingt dernières minutes, la marque ne changeait pas, et c'est
par le plus gros score de ces quarts de finale (4/0) que le onze de France
atteignait les demi-finales.
Qui aurait pu simplement l'imaginer au début de la compétititon alors qu'une
équipe de France sans moral prenait le chemin de la Suède? Mais pour l'équipe
d'Irlande du Nord, disputer quatre matches en dix jours avec un effectif
réduit, cela constituait une tâche tout simplement insurmontable.
Pour la France, le Brésil s'offre à nous!!! |
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Dans les autres 1/4 de Finales, le Brésil a eu du mal contre le Pays de
Galles en l'emportant sur un exploit du jeune Pelé 1 à 0.
La Suède a battu l'URSS 2 à 0 et l'Allemagne s'est imposé contre la Yougoslavie
1 à 0. |
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