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France - Allemagne 2 - 0 (1 - 0)
Mi-temps: 1 - 0.
Arbitre: M. Rizzoli (Italie).
Spectateurs: 60.000.
Buts: Griezmann (45e +2, 72e) pour la France.
Allemagne: Neuer – Kimmich, Boateng (Mustafi, 61e), Höwedes, Hector – Can
(Götze, 67e), Kroos, Schweinsteiger (cap., Sané, 79e) – Özil, Müller, Draxler.
France: Lloris (cap.) – Sagna, Koscielny, Umtiti, Évra – Pogba, Matuidi
– Sissoko, Griezmann (Cabaye, 90e +1), Payet (Kanté, 71e) – Giroud (Gignac,
78e).
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Après avoir subi l'impact athlétique et la vitesse des Français pendant
une dizaine de minutes, et une belle occasion de Griezmann détourné par
Neuer, l'équipe allemande allait prendre nettement le dessus jusqu'à la
mi-temps en termes de maîtrise, de possession de balle et d'occasions de
but.
Heureusement pour les Bleus, Lloris, décisif sur une frappe de Can au ras de son poteau (14e) puis sur une frappe enroulée de Schweinsteiger sous sa barre, était dans un bon jour.
Avant de bénéficier du pénalty accordé par M. Rizzoli qui allait leur permettre de virer en tête à la pause, les Français, évoluant en contres, s'étaient repris en toute fin de mi-temps en parvenant à deux reprises à approcher des buts de Neuer.
Une première fois par Griezmann, servi dans la surface par Evra, qui manquait
de peu le cadre. Puis quand Giroud, après avoir chipé un ballon à Boateng
dans le rond central, s'était fait contrer avant d'avoir pu armer au bout
d'une course de 30 mètres.
Griezmann lui transformait le penalty face à un Neuer impuissant.
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Mis en confiance par le scénario de la première période, les Bleus tentaient
de remettre d'entrée la pression après la pause.
Par deux fois, Giroud (46e) puis Griezmann (47e) buttaient sur Jerome Boateng.
Mais cette période de domination était encore plus éphémère qu'en première mi-temps.
Au bout de deux minutes le jeu reprenait son cours, avec une équipe allemande
dominatrice dans la possession et l'occupation de l'espace et une équipe
de France organisée pour contrer.
Fragilisée un peu plus par la sortie sur blessure de Boateng (61e), l'équipe allemande, contrainte de prendre de plus en plus de risques, jouait sur un fil. |
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Un fil que l'intenable Griezmann allait se faire un malin plaisir de rompre
en reprenant du bout du pied une balle mollement dégagée du poing par Neuer
à la suite d'un bon travail de Pogba.
Le sixième but depuis le début de la compétition déjà pour le joueur de l'Atletico Madrid, incontestable meilleur joueur de cet Euro jusqu'ici.
Perdue pour perdue, l'Allemagne jettait toutes ses forces dans la bataille.
Lloris voyait une frappe de Kimmich repoussée par son poteau (74e), une
tête de Höwedes passer au-dessus de sa transversale (82e) et il s'offrait
un arrêt de grande classe sur une tête de Kimmich (90e+3).
Mais la France tenait sa finale avec Super Griezmann
Et un beau Claping au Vélodrome, comme en 1984 |
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