|
|
Groupe Sud 2eme 11 points
22 Buts Pour 12 Buts Contre
Présidents : Messieurs Constant et Anfosso
Entraîneur : Joseph Eisenhoffer (Hon)
Equipe type:Delachet - Gonzales, Max Conchy, Malvy - Bastien, Durand - Dard, Heiss,
Aznar, Robin,Donnenfeld
Remplaçants Ancel, Andreis, Appaix, Ben Bella, Berti, Bruhin, De Nicolas, Eisenhoffer
, Fara, Olej Pironti, Romano, Roux, Vandini et Vénéziano.
Buteurs: Donnenfeld (5), Aznar (3), M.Conchy, R.Durand, Eisenhoffer, Heiss et Pironti
(2), Ben Bella, G.Dard et Olej (1). |
|
Delachet, Max Conchy, Durand, Malvy, Bastien, Gonzales,Dard, Heiss, Aznar,
Eisenhoffer, ,Donnenfeld |
|
Coupe de France
32ème de finale : OM-SC Nîmes 5-1 (a.p.)
16ème de finale : SO Montpellier-OM 0-2
8ème de finale : OM-OGC Nice 3-2
1/4 de finale : OM-FC Sète 1-0
1/2 finale : OM-RC Lens 9-1
Finale : RC Paris-OM 2-1
Buteurs : Aznar (8), Heiss (5), Eisenhoffer (4), M.Conchy, Donnenfeld,
Durand et Robin (1). |
Résumé de la saison |
Détail de tous les matches de l'OM |
Le championnat auquel participe l'OM ne réunit que 5 équipes du sud-est
(guerre oblige) : Nice, Cannes, Antibes et Saint Étienne.
A noter que Joseph Eisenhoffer, parti moins d'une saison à Lens revient
entraîner l'OM et va encore jouer et marquer (6 buts).
Autre fait marquant, Ben Bella, futur président de l'Algérie indépendante
fait partie de l'effectif olympien et marque à une reprise.
Mobilisation, guerre, c'est sous ces deux terribles dominantes que fut
"jouée" la saison 1939-1940.
C'est d'abord la "drôle de guerre", l'époque de la censure, des
photos de joueurs en tenue militaire. On s'organisa, on fit des matches
inter-régionaux, inter-corps.
Le 18 février, on joua même une rencontre France-Angleterre (1-2).
En championnat, les clubs pros virent leurs équipes sérieusement dispersées.
ils étaient hésitants pour se lancer dans une compétition sans grand intérêt. |
|
|
Pourtant la Fédération estimant que l'on pouvait "faire quelque chose"
puisque le situation demeurait calme ("jamais Hitler n'osera attaquer,
ce serait sa perte. Il y aura un compromis" disait-on alors), la Fédération
donc, réorganisa le championnat à la fin octobre.
Parmi les clubs de Division I, seuls Sète Saint-Etienne, Marseille, le
Racing, l'Excelsior, Rouen, le Red Star, Cannes, le Havre et Lens répondirent
à l'appel de la FFFA.
En seconde Division, onze autres clubs se présentèrent mais il y eut de
nombreuses défections dans les deux Divisions.
La commission professionnelle forma alors trois groupes sans distinction
de Division,soit
- un groupe nord à 9 clubs,
- un groupe sud-est à 5 clubs
- un groupe sud-ouest à 6 clubs. |
Bien que ce championnat se soit installé dans la drôle de guerre, il avait
fallu l'aménager pour la saison 1939-40, en tenant compte de la mise en
sommeil de clubs de l'Est comme Strasbourg et Sochaux, des frontaliers
et du déplacement des joueurs aux Armées.
La France fut donc -préfiguration- coupée en trois zones :
Nord dont le championnat fut gagné par Rouen devant le Havre et... Reims
qui commençait véritablement sa carrière ;
Sud-Ouest -c'est-à-dire jusqu'au Rhône - dont la compétition fut enlevée
par les Girondins (c'est aussi le grand départ du club grâce à un recrutement
massif et de qualité de joueurs espagnols) devant Sète et Montpellier ;
Sud-est où Nice fut déclaré champion devant l'O.M. et Cannes.
Ce championnat, boiteux par la force des choses, débuta le 3 décembre.
Il fut stoppé le 28 avril, alors que le 12 matches sur 18 étaient joués.
le 10 mai, c'était ruée allemande. |
|
|
Le dimanche 12 mai, il n'y eut pas de sport en France, une semaine après
la finale de la Coupe ayant opposé le Racing à l'OM.
Le championnat alla à vau-d'eau car, par ordre des préfectures, pour organiser
un match, il fallait disposer d'abris suffisants pour les spectateurs.
D'ailleurs, la FFFA elle-même était dispersée et ne parvint à se regrouper
que beaucoup plus tard.
Après juin et l'occupation, on se chercha.
Il n'y eut au début aucune relation avec la zone non-occupée.
Six cents professionnels étaient... quelque part.
Des délégués de la FFFA réunis à Marseille décidèrent d'abord de constituer
un championnat de zone non-occupée, mais cette épreuve se heurta à des
difficultés de tous ordres. |
Sète alors grand club, renonça et fut imité par d'autres équipes.
Seule la Coupe, tant bien que mal, put conserver son caractère national
et aller jusqu'à son terme : la finale opposa le Racing à l'O.M. deux clubs
ayant réalisé des scores fleuve en demi-finales : 8-4 devant Rouen pour
le Racing, 9-1 pour l'O.M. devant Lens. Dans un Parc des Princes où le
militaire dominait -Jean-Bernard Levy s'était fait photographier en officier
aux côtés de ses chers Racingmen et ce devait être sa dernière photo puisque
un mois plus tard il tombait au champ d'honneur - le Racing des Hiden (naturalisé),
Dupuis, Diagne, Jordan, Hiltl, Mathé, Heisserer, l'emportait 2-1 sur l'O.M.
des Delachet (le père de Christian), Bastien, Dard, Aznar. |
|
|
La saison internationale ne vit qu'un seul match, le 28 janvier, au Parc,
où une équipe française en capote kaki avec ses Hiden, Vandooren, Mattler,
Bourbotte, Jordan, Diagne, Courtois, Hiltl, Koranyi, Heisserer, Veinante
devait battre celle du Portugal (3-2). |
|
|
|
|