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1977/1978 L'OM bat Saint-Etienne 3 à 0 au Stade Vélodrome |
Archives Miroir du Football François Thébaud |
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4 Décembre 1977 Stade Vélodrome
OM bat Saint-Etienne 3 à 0 (1 - 0)
Arbitre Mr Wurtz 39958 Spectateurs
BUTS BOUBACAR (10'), BERDOLL (50' 87')
OM MIGEON, BAULIER, ZVUNKA (TRUQUI 51'), TRESOR, BRACCI, BACCONNIER, LINDEROTH,
FERNANDEZ, BOUBACAR, BERDOLL, FLORES (EMON 85') Entraineur MARKOVIC
SAINT-ETIENNE CURKOVIC, REPELLINI (SANTINI 85'), PIAZZA, LOPEZ, FARISON,
SYNAEGHEL, BATHENAY, REVELLI, ROCHETEAU, BARTHELEMY, SARRAMAGNA Entraineur
HERBIN
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Josip avait le sourire.
Son oeil noir brillait. C'est que pour l'ancien Soulier d'or, la journée
avait été belle dimanche.
L'O.M. du renouveau, l'équipe qu'il a relancée a en effet remporté contre
Saint-Etienne une de ses plus belles victoires.
Tout y était dans le succès de l'O.M. : la rapidité, le jeu collectif efficace
et tranchant, l'engagement.
Oui, Skoblar souriait car maintenant que Marseille a démontré ce dont il
est réellement capable, il entend certainement demander encore plus à son
équipe pour savoir d'abord jusqu'où elle peut aller et ensuite pour rester
dans la roue du leader. |
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En fait, dimanche, l'O.M. a pratiquement étouffé Saint-Etienne d'abord
en frappant pratiquement d'entrée grâce à un but de Boubacar qui venait
à la suite d'une ouvertrue de Fernandez et un centre de Bracci.
Les Stéphanois en première mi-temps, alors que Marseille dominait sans
pouvoir augmenter la marque, essayèrent de faire front.
On eut même un instant l'impression que les hommes de Herbin pouvaient
égaliser, mais avant même qu'ils se mettent en position les Marseillais
repartaient et imposaient un rythme d'enfer qui semait quelque peu la panique
dans la défense centrale des Verts. |
Ils ne baissèrent d'ailleurs jamais les bras, les Stéphanois, mais ils
ne purent jamais s'exprimer face à une équipe solidement charpentée où
les joueurs participent totalement souvent dans des registres différents
qui finalement se complètent fort bien.
Les Marseillais ont joué avec deux hommes en pointes : Berdoll et Boubacar,
les deux hommes qui marquèrent les trois buts, mais pourtant des garçons
comme Flores, Bacconnier, Fernandez se trouvèrent souvent aux avants-postes,
très près de pouvoir marquer. |
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Et avant le but de Boubacar, Linderoth et Fernandez faillirent d'ailleurs
marquer.
C'est dire si cette tactique qui consiste à fixer deux hommes en pointe
face au but adverse peut finalement déboucher lorsqu'elle est appliquée
avec intelligence sur un football ultra-offensif.
Et sur le côté de l'offensive, l'O.M. s'est souvent livré à une sorte de
festival car beaucoup d'occasions nées de splendides mouvements d'ensemble
auraient mérité de se terminer dans la cage de Curkovic qui fut d'ailleurs
fort à l'ouvrage |
En fait Marseille marqua quatre fois, mais le but -de toute beauté- inscrit
par Baulier fut annulé car Boubacar était hors jeu.
Mais ce qui importe plus que les buts marqués, semble-t-il, c''est la façon
si prompte avec laquelle l'O.M. disputa ce match.
Les Marseillais ont en effet offert dimanche un grand spectacle de football
qui tint tout le temps les spectateurs sous pression. Marseille a laissé entrevoir des possibilités qu'on n'osait soupçonner.
Si Skoblar réussit à faire maintenir ce rythme, on ne va pas s'embêter
durant les matches
Décidément le retour de Skoblar aux affaires cette fois, aura été une heureuse
chose pour Marseille et aussi par voie de conséquence pour le football
français car le stade-vélodrome a retrouvé dimanche une affluence comme
il n'y en avait plus eu depuis longtemps. |
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