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24 Février 1986 Stade Vélodrome
Bordeaux bat l'OM 1 à 0 (0 - 0)
Arbitre Mr Lartigot 33039 Spectateurs
BUT SPECHT (48')
OM LEVY, ANIGO, FLAK, KERJEAN, BADE, ZANON, BRACCI, RUBIO (DEWILDER 75'),
ZENIER, LA LING, DI MECO (PASCAL 65') Entraineur CAHUZAC
BORDEAUX DROPSY, THOUVENEL, SPECHT, BATTISTON, ROHR, GIRARD, TIGANA, GIRESSE,
LACOMBE, MULLER, CHALANA (TUSSEAU 66') Entraineur JACQUET
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Il aura finalement manqué une bonne dose de culot à l'OM pour empêcher
Bordeaux de remporter sa septième victoire d'affilée.
Pour y avoir cru trop tard, Marseille, bien que battu avec les honneurs,
dut donc se contenter de faire douter le leader dans les dix dernières
minutes du match, et uniquement de cela. |
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Dommage, ne manqueront pas de soupirer les supporters méridonaux qui ont
vraiment cru à ce moment-là que le champion de France allait mettre un
genou à terre, tant il lui était pratiquement impossible de garder la maîtrise
du ballon durant tout ce laps de temps.
"Nous avons manqué alors de lucidité", dira Bernard Lacombe,
au vestaire, et il avait parfaitement raison.
Cela étant précisé, l'objectivité consiste cependant à reconnaître que le succès des Girondins ne souffre pas la moindre contestation possible pour ce qui est du match, c'est-à-dire les quatre-vingts autres minutes de jeu. |
Une équipe bordelaise qui se contenta d'assurer le strict minimum durant
toute la première mi-temps avec sa maîtrise habituelle, et qui allait porter
le coup décisif par Léonard Specht, juste après la reprise sur un joli
service de Müller.
Certes, on pourra toujours rétorquer que Bordeaux aurait pu ensuite -et même avant- marquer un ou deux autres buts de plus, une fois que le travail de sape commençait à produire ses effets.
Mais il est tout aussi juste de souligner que la loi bordelaise était alors suffisamment éclatante pour que le leader se contente de vivre sur cette maigre réserve. |
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Sous l'impulsion d'un Tigana, une fois de plus éblouissant, Bordeaux était
bien le maître incontesté.
Chalana fit lui aussi une démonstration de sa classe que l'on n'avait guère
vue depuis l'Euro 84 où il avait brillé de mille feux contre l'Espagne
et la France au vélodrome. |
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