OM-PSG, ça sentait le souffre, et les Marseillais ont emballé la rencontre
en se démultipliant aux quatre coins du terrain.
Le PSG de Laurent Blanc, lui, a fait courir la balle, avec Ibrahimovic
en maître de ballet.
Problème, les intentions marseillaises ont disparu à peine l'ouverture
du score acquise.
Au moment où, à 11 contre 10, les hommes d'Elie Baup pouvaient affirmer
leur emprise sur le match. |
OM PSG 1 - 2 (1 - 1)
Vélodrome 44391 Spectateurs
Arbitre : Mr Turpin
Buts A.Ayew 34' sp, Maxwell 45', Ibrahimovic 64' sp
OM Mandanda (cap) - Fanni, Nkoulou, Mendes, Mendy - Romao,Imbula puis Thauvin
80'- Payet puis Khalifa 70', Valbuena , A. Ayew - J Ayew puis Gignac 68'-
PSG Sirigu - Van der Wiel, Marquinhos, Alex , Maxwell– Matuidi, Thiago Motta,
Verratti – Lavezzi puis Rabiot 37', Ibrahimovic (cap.) puis Camara 76',
Cavani puis Lucas 81' |
Au contraire, ceux de Laurent Blanc ont enfin commencé à jouer.
Ibra et son orchestre ont remis de l'intensité et ont su aller à l'essentiel.
Lavezzi a laissé sa place au jeune Rabiot pour permettre à Blanc de conserver
son triangle de récupérateurs-relayeurs dans l'entrejeu.
Associé à Cavani devant, Ibra a commencé a peser sur la défense marseillaise.
Valbuena n'a pas plus brillé en dehors de son salto qui a valu à Thiago
Motta un carton rouge immérité.
Penalty oui, carton rouge non. |
Ensuite, et peu avant la mi-temps, l'égalisation de Maxwell de la tête
a plombé le Vélodrome.
Le latéral brésilien a repris victorieusement le centre de Van der Wiel
devant un Mandanda en retard.
Comme contre Montpellier, dès la première journée.
Au retour des vestiaires, Payet s'illustrait d'une frappe lointaine mais
Sirigu repoussait (61).
La fin du match pour l'OM en somme.
Tout le monde semblait se contenter de ce score de parité, mais une faute
d'André Ayew sur Marquinhos et la messe était dite.
Tout en finesse, Zlatan ne laissant pas l'ombre d'un doute à Mandanda (64'). |
|
La dernière demi-heure était un supplice.
Apathique l'OM ne parvenait pas à revenir au score.
Comme face à Monaco, les Olympiens ouvrent le score, se procurent des occasions
puis perdent.
Au final, le PSG a donc su relever la tête au pire moment quand Marseille,
qui avait toutes les cartes en main, n’a pas su réagir.
A croire qu’à ce jeu, au final, le cœur n’était pas forcément son meilleur
atout. |
|