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PSG OM 1 à 3 (1 - 1)
45713 Spectateurs, arbitre Mr Layec
Buts de Zenden 23eme, Giuly 43eme, Koné 55eme, Cana 60eme
OM : Mandanda – Mears, Civelli, Hilton, Taiwo – Valbuena puis Kaboré 74eme,
Cheyrou, Cana (cap) puis M'Bami 79eme, Zenden – Brandao, Koné puis Niang
67eme
PSG : Landreau – Ceara, Sakho, Camara, Armand –Giuly, Makelele (cap), Clement,
Rothen - Luyindula, Hoarau |
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Dans un Parc des Princes plein comme un oeuf pour ce clasico, Eric Gerets
avait décidé de faire confiance à Brandao, Zenden et Civelli à la place
de Niang, Ben Arfa et Rodriguez.
Plus mordants, plus entreprenants, les Olympiens font mal à Paris en exerçant
un pressing tout terrain, avec un impact physique de tous les instants. |
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Bien en jambes, Zenden va être décisif en inscrivant le premier but de
la rencontre après une belle talonnade de Brandao (0-1, 23e).
Le Néerlandais permet à son équipe de prendre confiance.
Paris est aux abois. |
Un jeu trop stéréotypé, avec de longs ballons sur Hoarau, facilite la tâche
des Marseillais.
Pourtant, peu avant la mi-temps. Peguy Luyindula, exilé sur le côté droit,
lance Giuly en profondeur, qui ajuste Mandanda (1-1, 43e).
Les parisiens ne sont pas malheureux sur cette première mi-temps. |
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Malgré cette égalisation, l'OM ne baisse pas les bras.
Venue pour faire du jeu, la formation olympienne reste ambitieuse et sur
un tacle de dernier défenseur de Camara sur Zenden à l'entrée de la surface,
Mr Layec donne un carton rouge à l'ancien Stéphanois.
Zenden sur le coup-franc voit sa frappe repoussée par Landreau, mais le
ballon retombe sur la cuisse de Koné qui inscrit son huitième but de la
saison, avec un peu de chance il est vrai (1-2, 55e). |
L'OM reprend logiquement les commandes de la partie. C'est l'ancien Parisien
Lorik Cana qui perpétue la tradition des anciens Parisiens contre le PSG
qui trompe Landreau d'une frappe croisée du droit sur une passe de Valbuena
(1-3, 60e).
Brandao continue son travail de sape en allant au pressing sur les défenseurs
Parisiens.
S'il n'a pas marqué ce soir, le Brésilien a considérablement pesé sur la
défense parisienne, avec en outre une passe décisive à son actif sur une
jolie talonnade.. |
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La fin de rencontre ne change rien, tant la formation de Gerets contrôle
parfaitement la dernière demi-heure.
Seul Giuly fait briller Mandanda avec sa reprise de volée du droit en dehors
de la surface (84e). Dans le sprint final, la profondeur de banc est importante.
Les Marseillais repartent du Parc sans avoir fait jouer Ben Arfa, Wiltord,
Rodriguez, preuve de l'avantage des Olympiens dans ce secteur.
Avec quatre équipes regroupées en trois points, le Championnat de France
n'a jamais été aussi indécis.
L'OM y est pour quelque chose. |
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