OM Olympique de Marseille

OM Monaco 2 - 1

ACCUEIL Saison 2010/2011
Crédit Photos OM.net
OM Monaco 2- 1 (1 - 1)
Arbitre Mr Turpin
Buts Courtadeur 22e sp, A.Ayew. 42e, Azpilicueta 59e

OM - Mandanda - Azpilicueta, M'Bia, Diawara, Taiwo - Kaboré, Abriel, Cheyrou puis Lucho 50e- J.Ayew puis Rémy 73e, Brandao, A.Ayew puis Cissé 83e-
Monaco - Ruffier - Mongongu puis Adriano 62e, Puygrenier, Hansson, Bonnart - Coutadeur, N'Koulou, Arouna - Aubameyang puis Makengo 69e, Malonga puis Bulot 65e- Gapke -
La Coupe de la Ligue sourit aux Marseillais en difficultés.
Héros de la précédente conquête phocéenne, Brandao a profité de ce quart de finale contre Monaco pour retrouver des couleurs après un début de saison difficile marqué par les sifflets du public marseillais à son encontre.
Mieux, Cesar Azpilicueta a su faire la différence, en doublant la mise pour les joueurs de Didier Deschamps (2-1, 60e) avant de réaliser un sauvetage sur sa ligne (70e) alors que l'arrière-garde de l'OM prenait l'eau.
Jusqu'à l'heure de jeu, pourtant, on ne l'avait pas franchement vu, ni dans le mauvais, ni dans le bon sens du terme. On avait plutôt remarqué un banc de touche marseillais quatre étoiles (Lucho, Gignac, Rémy, Valbuena), une entame de match pas franchement maîtrisée, et un Brandao titulaire décidément bien peu chanceux : auteur d'une main sur un coup-franc d'Hansson, l'Olympien contestait en vain un penalty que Coutadeur transformait sans souci d'un contrepied parfait (22e). Il fallait donc qu'André Ayew, l'homme de la Coupe de la Ligue cette saison (buteur décisif contre Guingamp, NDLR), se charge de remettre les siens d'aplomb avant la pause (42e) d'une tête décroisée à la limite du hors-jeu.
Il fallait aussi qu'Azpilicueta ne manque pas cette déviation de Brandao (60e) pour prendre à défaut Stéphane Ruffier. Que l'Espagnol revienne sauver son camp (70e) sur sa ligne face à Bulot. De quoi sans conteste disputer à Mandanda le titre d'homme du match. Une fois encore, le portier olympien a étalé toute sa classe pour tenir ce résultat, face à un bon Bulot (71e) ou encore sur une frappe lointaine d'Haruna (81e). Didier Deschamps retiendra cela, tout autant que l'apport décisif de Lucho en 2e période, mais aussi la friabilité de sa défense centrale, souvent ennuyée par les percées de Gakpé ou Aubameyang.
Il retiendra enfin que le tenant du titre n'est plus qu'à un match de retrouver le Stade de France en passant par Auxerre.

Demi-finale
Auxerre - OM
Montpellier - PSG