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OM Monaco 2 - 2 (1 - 1)
10 Septembre 2010
50000 Spectateurs, Arbitre Stéphane Lannoy
Buts Niculae 15e, Valbuena 42e, Park 79e, Adriano 80e csc
OM - Mandanda - Azpilicueta, M'Bia, Hilton, Taiwo - Kaboré, Lucho, Cheyrou
- Valbuena, Gignac, Brandao -
Monaco - Ruffier - Adriano, Puygrenier, Hansson, Muratori - Mendy puis
N'Koulou 88e, Mangani - Aubameyang, Niculae puis Malonga 74e, Park - Mbokani
puis Lolo 74e- |
Deux semaines après avoir haussé le ton à Bordeaux (1-1), personne ne peut
avancer avec certitude que l'Olympique de Marseille a fait un nouveau pas
en avant, dimanche soir à l'occasion de la réception de Monaco. A cause
du résultat final, en premier lieu.
L'Olympique de Marseille a perdu deux nouveaux points au Vélodrome (2-2)
et, avec cinq unités au compteur, ne pointe qu'au 13e rang du Championnat
de France.
Didier Deschamps ne peut se satisfaire de ce qu'il a vu dimanche soir.
Si le milieu de terrain fonctionne et la circulation du ballon est très
satisfaisante au coeur du jeu, la défense et l'attaque olympienne ne sont
pas encore au niveau escompté alors que la Ligue des Champions commence
mercredi. |
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La défense, justement, a plié à deux reprises. La première fois, bien malgré
elle, Niculae profitant d'un ballon involontairement dévié pour tromper
Mandanda dans un angle fermé (0-1, 15e). Sur la deuxième réalisation de
l'ASM, en revanche, Stéphane M'Bia, qui disputait son premier match de
la saison, s'est montré plutôt passif, laissant Park faire la loi dans
les seize mètres (1-2, 79e). A ces deux réalisations d'une équipe monégasque
ultra-réaliste et qui a passé l'essentiel du match dans ses quarante derniers
mètres, Marseille a répondu par Valbuena. L'international français a commencé
par égaliser à 1-1 juste avant la pause (42e) avant de pousser Adriano
à la faute pour le 2-2 (81e). |
Autour de ces deux buts, Marseille a fait la pluie et le beau temps sur
le Vélodrome, frappant 26 fois au but. On ne pourra donc pas reprocher
à l'OM de ne pas avoir essayé. En revanche, cet OM a souvent manqué de
tranchant dans le dernier geste, comme dans l'avant-dernier, à l'image
d'un Brandao qui, aligné sur le côté gauche, s'est démené mais a envoyé
quelques centres au troisième poteau. Le Brésilien, auteur d'une faute
dans la surface, est également impliqué sur le but refusé à Gignac dans
les arrêts de jeu (93e). En plus d'offrir une deuxième victoire aux hommes
de Deschamps, cette réalisation aurait récompensé un Gignac volontaire
et impliqué. Volonté et implication, deux ingrédients indispensables lorsqu'on
évolue à l'OM. Mais pas suffisants. L'ancien Toulousain a pu s'en rendre
compte dimanche soir. |
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