A la 78e minute, d'une volée imparable, sur un service de Charles Kaboré,
Benoit Cheyrou a fini par tromper l'infranchissable Kossi Agassa et doucher
l'enthousiasme d'Auguste-Delaune.
Trente-trois ans après l'avoir quittée, le Stade de Reims a signé ses retrouvailles
avec l'élite d'une défaite (0-1). Honorable, peut-être même injuste. Mais
implacable.
Sur ce qu'ils ont montré dimanche soir, en clôture de la 1re journée, les
Champenois ont le niveau de la Ligue 1. Il leur manque encore quelques
ficelles du métier. Ça viendra. En attendant, l'OM a renoué avec un succès
à l'extérieur, qui le fuyait depuis celui du 29 janvier, à Rennes (1-2).
Son quatrième en vingt-six déplacements à Reims. Son deuxième en trois
jours. |
Reims – OM 0-1 (0-0)
Arbitre : M. Ennjimi.
But : Cheyrou (78e).
Reims : Agassa – Glombard, Tacalfred (cap.), Weber, Signorino – Krychowiak,
Devaux (Ca, 77e) – Fortes, Ghilas (Toudic, 62e), Ayité – Courtet (Fauvergue
79e).
Entr. : Hubert Fournier.
OM : Mandanda (cap.) – Azpilicueta, Fanni, Nkoulou, Morel – Kaboré, Cheyrou
– J. Ayew, Valbuena, A. Ayew – Gignac (Abdullah 89e).
Entr. : Élie Baup. |
Dans la foulée de sa qualification pour les barrages de la Ligue Europa,
aux dépens d'Eskisehirspor, la bande à Elie Baup a conclu idéalement sa
semaine. Et pour une fois, les Marseillais n'ont pas connu de retard à
l'allumage. En engrangeant trois points d'entrée, ils se sont mis sur les
bons rails. Reste à capitaliser dessus dans une semaine, face à Sochaux.
Pour une équipe en reconstruction, l'OM a tout de même quelques certitudes
appréciables. Dans le jeu, elle est, par séquences, séduisante. Elle se
créé des occasions. Mais sans Amalfitano et Rémy, elle tarde à les concrétiser.
A la décharge des attaquants phocéens, ils ont croisé la route d'Agassa.
Avant de s'incliner devant Cheyrou, le portier togolais avait tout sorti. |
En première période, il a d'abord détourné une frappe puissante de Kaboré
(6e), un coup franc vicieux de Valbuena (10e). En seconde, il a gagné deux
duels face à Gignac (46e et 75e), détourné une tête plongeante d'Andre
Ayew (63e). Bref, il a écœuré ses adversaires. Son alter ego aussi.
A l'autre bout du terrain, Steve Mandanda a dû sortir le grand jeu devant
le tandem Courtet-Ghilas. D'une main ferme (14e et 58e) comme du pied (37e).
Poussés par un public tout à sa joie de regoûter au Top 20 hexagonal, les
attaquants rémois ont tout tenté. Ils ont bousculé une arrière-garde orpheline
de Souleymane Diawara et de Stéphane M'bia. Sans jamais trouver la faille.
En Ligue 1, c'est rédhibitoire. |
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