5 Septembre 1955 L'OM bat Metz 4 à 0 (2 - 0) 17 702 Spectateurs
Arbitre Mr Drevet
OM PONCET, GRANSART, JOHANSSON, PALLUCH, MARCEL, SCOTTI, RUSTICHELLI, CONSTANTINO,
ANDERSSON, CHICHA, LUZI Entraineur ROLHION
METZCORAZZA, FUCHS, DOSDAT, BURDA, SBROGLIA, WATTEBLED, BOKON, DESGRANGES,
RONGONI, ZENIER, HESS Entraineur FAVRE
BUT CHICHA (14' et 78'), ANDERSSON (38' et 49') |
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En ce jour d'ouverture de la chasse, les Marseillais ont chassé à "l'espère".
Il faisait vraiment trop chaud pour battre la campagne !
Aussi bien, Andersson et ses rabatteurs de droite et de gauche ont-ils
attendu, en bons Marseillais (qu'ils ne sont pas...) que le gibier - Metz
en l'occurence - se laissât convaincre. Et les deux meilleurs fusils du
jour -Andersson et Chicha - ont brûlé chacun deux cartouches avant d'aller
se régaler de boissons fraîches.
Les Messins n'ont rien fait de convaincant : "ils ont joué nous a
dit un ancien de l'O.M. en candidats au ... repêchage."
Certes, Jacques Favre nous a bien dit que le voyage et la température ambiante
avaient grandement diminué ses joueurs. Passe pour la fatigue du déplacement.
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Quant à la chaleur d'étuve qui régnait dimanche à Marseille, elle a aussi
bien éprouvé les joueurs locaux que les Lorrains. Andersson ne fut-il pas
incapble de pousser au but, deux minutes avant la fin, un ballon qui se
morfondait à un mètre du poteau droit messin ?
L'O.M. c'est certain a une bonne équipe une équipe qui tournera rond dès
les premiers jours frais autour de l'axe que forment Jean-Jacques Marcel,
Johansson et Scotti.
Certes, les critiques n'ont pas fait de cadeau à Rustichelli qui aurait
dû marquer deux buts, pas plus qu'à Constantino qui aurait pu beaucoup
mieux faire? Mais il est évident que dès que l'entente sera faite entre
les deux titulaires de la droite de l'attaque, les affaires de l'équipe
s'en ressentiront.
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Des hommes sont déjà en belle forme à Marseille, en notamment Jean-Jacques
Marcel, qui pourrait redevenir international cette saison ; Scotti, que
l'ouverture de la chasse émoustille tous les ans ; Andersson, que la chaleur
éprouve de moins en moins, et aussi les défenseurs Palluch, Johansson et
Gransart.
En ce qui concerne le F.C. Metz, il est fort difficile de se prononcer.
Dimanche, l'équipe entrainée par Jacques Favre était nettement inférieure
à sa rivale, qui l'a batue 4-0, et qui aurait pu porter le score ausi bien
à 8. L'attaque nous a paru bien légère devant la solide défense marseillaise,
Desgranges mis à part. Toutefois, le jeune Serge Zénier, un produit de
Giraumont a émis de réelles promesses. Mais il faudra revoir les Messins
par une journée moins torride pour les juger sainement. |
Nous voulons bien admettre que le football en chaudière ne convient pas
à leur tempérament. Mais la saison n'est-elle pas faire de jours chauds
et de jours froids ?
Marseille, tout bien pesé, a gagné nettement un match qui ne vaut que par
son résultat sec.
Toutefois, s'il fallait parler tout de suite sur le suite des évènements,
nous miserions sans hésiter sur l'O.M. et non sur Metz, dans le sens du
classement final. Mais n'anticipons pas !
Ce qui fut évident pas plus de 35 degrés le sera-t-il quand le thermomètre
évoluera au-dessous de zéro ?
Les Marseillais attendaient avec quelque impatience le second match officiel
sur leur terrain de Chicha, protégé de Ben Barek.
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L'OGC Nice a pris la tête du Championnat en s'imposant à Reims contre le
Champion de France 1955, le Stade de Reims de Raymond Kopa, grâce notament
à Joseph Ujlaki et Dominique Colonna. |
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Ce joueur, nerveux, solidement planté sur des cuisses robustes a très bien
mené maintes attaques, et cafouillé au cours de certaines attaques, et
cafouillé au cours de certaines autres. Il a marqué deux buts avec beaucoup
de sang-froid, surtout le second sur reprise de volée - du pied gauche
- d'un centre de Rustichelli. Mais les applaudissements venaient à peine
de cesser que le jeune Marocain il a, parait-il, moins de vingt ans - ratait
un but facile.
Ce qui tendrait à prouver que Chicha a le tympan sensible aux acclamations.
N'empêche que ce garçon qui ne sait rien ou presque des réalités du football
professionnel, a émis hier de solides promesses. Et il y a tout lieu de
croire qu'il s'améliorera grandement au cours de la saison.
Quand à Jean-Jacques Marcel, il fut très bon. |
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