16 Octobre 1955 l'OM et Monaco 1 à 1 (0 0) 21935 Spectateurs
Arbitre Mr Groppi
OM PONCET, GRANSART, JOHANSSON, PALLUCH, MARCEL, MOLLA, RUSTICHELLI, SCOTTI,
ANDERSSON, CONSTANTINO, MESAS Entraineur ROLHION
MONACO BOUBEKEUR, PIRONI, ZITOUNI, THOMAS, LUDO, BELLOT, STOPYRA, VALORISEK,
BRUEY, PRATESI, BEN TIFOUR Entraineur DUPAL
BUTS MARCEL (82') BELLOT (53') |
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Heureusement pour l'O.M, J.J. Marcel s'est fâché
Près de 22 000 Marseillais s'étaient déplacés pour applaudir les vainqueurs
de Nice. Ils les applaudirent à leur entrée sur le terrain puis les sifflèrent
pendant soixante minutes pour les encourager durant les trente dernières.
C'est assez dire que l'équipe de Jean-Jacques Marcel ne fut elle-même qu'à
la fin de la rencontre alors que menée au score par 1-0 elle n'obtient
l'égalisation par Jean-Jacques Marcel que sur corner tiré par Palluch à
huit minutes de la fin.
Jusque là, l'OM avait été manoeuvré par une formation alerte, vive, pratiquant
même un football nettement supérieur au sien. Lents, apathiques, mal inspirés,
les Marseillais subirent la loi de leurs adversaires. |
Jean-Jacques Marcel que les responsables du onze avaient chargé de jouer
en position de repli pour pallier toute éventualité ne pouvait donner libre
cours à son tempérament offensif. Ainsi se trouvait créé au centre un espace
vide dont les Monégasques profitèrent pour s'organiser et attaquer.
Puisant dans cette relative liberté de manoeuvre une confiance considérable,
Ben Tifour, Stopyra, Valorizek notamment conduisirent des mouvements excessivement
dangereux. Il y eut à l'origine, semble-t-il une erreur de tactique. Réparée
à la pause cette erreur permit à l'OM d'inquiéter à son tour Boubekeur.
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Mais il était déjà bien tard, d'autant plus que les Monégasques entrevoyant
la possibilité d'une victoire se défendaient comme des lions et que chez
les avants marseillais sevré de balle avant la pause, cela ne tournait
pas rond.
Face à et ensemble nous avons indiqué que Monaco tira son épingle du jeu,
aussi bien en attaque qu'en défense les Azuréens dominèrent leurs adversaires.
Après la rencontre, les Monégasques fulminaient contre l'arbitre. Boubekeur
reprochait notamment à M. Groppi de ne pas avoir vu Scotti qui le gênait
sur le fameux corner.
C'était là à peu près leur unique grief.
Dans les vestiaires marseillais on regrettait surtout de s'être trompé
sur le plan tactique, mais on reconnaissait aussi qu'il y avait beaucoup
à dire sur le plan individuel. |
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A noter la victoire de Saint-Etienne à Lille où rien ne va plus.
Nice a renoué avec le succès contre Toulouse |
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