20 Mai 1956 Stade Vélodrome 13303 Spectateurs, l'OM bat Lyon 5 à
1 (2 - 0)
Arbitre Mr Bois
OM PREDAL, GRANSART, JOHANSSON, MOLLA, SCOTTI, MARCEL, RUSTICHELLI, CONSTANTINO,
ANDERSSON, MERCURIO, DURAND Entraineur ROBIN
LYON ALBERTO, KOTULA, KNAYER, MIGNOT, NINEL, KONRADY, FARMANIAN, SCHULTZ,
ANTONIO, FATTON, KERMALI Entraineur TROUPEL
BUTS DURAND (19'), GRANSART (30'), MERCURIO (69'), ANDERSSON (73'), SCOTTI
(84') ANTONIO (76') |
L'O.M. est décidément l'équipe de la fin de saison.
La nouvelle victoire qu'il a ajoutée à son palmarés au détriment de Lyon
(5-1) démontre éloquemment la brillant condition physique des hommes de
Jean Robin ... et aussi la défaillance de ceux de Troupel.
Le score est net, indiscutable.
Le mérite des visiteurs est de ne pas s'être découragés lorsqu'il prit
une ampleur inusitée, de ne pas avoir fermé le jeu.
Cela valut aux spectateurs une rencontre d'excellente qualité technique,
aux phases rapides, agréables.
L'efficacité fut hélas l'apanage des seuls Marseillais car leurs adversaires,
s'ils combinèrent bien au centre du terrain, se montrèrent hésitants et
fort maladroits devant Predal. |
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Alberto, en conséquence, eut beaucoup plus de travail que son vi-à-vis.
Souvent mis à contribution, le gardien lyonnais commit aussi quelques erreurs
et ne fut pas notamment irréprochable sur trois buts.
Il était, il est vrai, privé de ses défenseurs habituels et on ne remplace
pas aisément Mouynet, Lerond et Novak.
Leurs remplaçants firent ce qu'ils purent, mais leur tâche était particulièrement
difficile car ils se trouvaient aux prises avec des ailiers, Durand et
Rustichelli, rapides et en brillante condition. |
Ce dernier en particulier, fut étincelant en première mi-temps et si après
la pause il abusa du dribble, on ne peut pas le lui reprocher, car ce fut
un peu le péché mignon des Marseillais.
A cette méthode, Constantino s'est distingué particulièrement et ses feintes,
ses contre-pieds soulevèrent maintes fois les applaudissements. C'était,
il est vrai, du travail bien fait, du travail d'artiste.
Seuls Durand et Mercurio pratiquèrent sans fioritures, de même que Gransart
qui se paya le luxe d'aller fusiller Alberto en venant de son poste d'arrière.
Nice est Champion de France 1956 après sa victoire à Bordeaux.
L'OM se rapproche mais son retour est trop tardif. |
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