12 Février 1956 Sochaux bat L'OM 3 à 1 ( 2 à 0) 1851 Spectateurs Stade
Bonal
Arbitre Mr DEVILLERS Buts MURO (17'), ALBERTIN (37'), FAIVRE (77')GRANSART (67')
OM PONCET, GRANSART, JOHANSSON, PALLUCH, MESAS, MOLLA, DURAND, MARCEL,
SCOTTI, CHICHA, LUZI Entraineur ROLHION
SOCHAUX REMETTER, BARRET, HESTROFFER, BERNARDET, R. TELLECHEA, J. TELLECHEA,
FAIVRE, GARDIEN, BRUAT, MURO, ALBERTIN Entraineur DORMOIS |
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Le voyage à Sochaux a été fatal aux compagnons de Jean-Jacques Marcel qui
retrouvait le terrain de ses débuts en Première Division. Le plus régulièrement
du monde, ils se sont effondrés dans la poussière blanche et glissante.
Et, dans leurs valises, sans une chance invraisemblabe et sans la hargne
de Palluch, "le sauveur et l'accrocheur", ils auraient vraisemblablement
emporté une bonne demi-douzaine de buts-souvenirs.
La bise avait battu en retraite et le thermomètre avait amorcé une faible
remontée. Ce qui n'a pas suffi pour dégeler les indécis. Le récent échec
de Sochaux en Coupe de France avait déçu une légion de supporters. C'est
donc seulement devant 1 800 spectateurs environ que les Sochaliens eurent
l'incontestable mérite de battre avec aisance (3-1) une équipe qui ne valut
guère que par sa défense. |
Fait assez bizarre, on a noté que les quatre buts de ce match inégal ont
été marqués chaque fois à une 7e minute : 17e, 37e, 67e, et 77e. En somme,
un match placé sous le signe du chiffre 7.
Poncet concéda trois de ces buts. A une chance inouïe, il doit de ne pas
avoir subi un échec plus cuisant.
Et que dire des deux interventions non moins miraculeuses de Palluch ?
par deux fois, cet homme a déboulé en trombe et vint dévier une balle qui
s'acheminait lentement vers une cage vide : Palluch qui limita les dégâts,
a été sans doute l'homme jouant avec le plus de coeur... et souvent avec
le plus de hargne, dans les rangs marseillais.Que dire de ses camarades
? La défense a fait des efforts louables. |
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Quant à l'attaque, hormis quelques éclairs de Luzy, l'absence du ténor
Andersson s'est fait sentir.. C'était loin d'être l'O.M. des grands jours.
Durand n'était pas dans le bain. Jean-Jacques Marcel vaut beaucoup mieux
que ce qu'il a montré à Sochaux.
Dans le onze franc-contois chaucun a fait oeuvre utile. Accordons toutefois
une mention spéciale à Gardien, en bonne condition et qui exploita chaque
fois les occasions à Muro chez qui l'amour du spectacle est loin d'exclure
la science de l'attaque intelligente et perçante, et à Faivre qui se montra
inconstant, mais très audacieux dans certaines phases. La défense a été
rarement alertée, les Marseillais s'étant créé un nombre d'occasions si
faible qu'on peut compter sur les doigts d'une main. |
Reims s'est lourdement incliné à Lens par 4 à 1, la Coupe d'Europe étant
maintenant l'objectif principal des Rémois.
Les Nordistes rejoignent Nice en tête du Championnat après le nul des azuréens
à Troyes par 2 à 2.
Les deux équipes possèdent trois points d'avance sur Lyon et quatre sur
Reims.
L'OM est rattrapé par Sochaux et s'enfonce dangereusement vers la fin du
Classement où Bordeaux Lille et Troyes occupent les dernières places. |
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