19 Août 1956 L'OM bat Monaco 2 à 0

Résumé Saison
19 Août 1956 l'OM bat Monaco 2 à 0 (2 - 0) 11374 Spectateurs
Arbitre Mr Groppi
OM DOMINGO, GRANSART, JOHANSSON, MOLLA, MARCEL, MESAS, RUSTICHELLI, SCOTTI, ANDERSSON, MERCURIO, DUCASSE, Entraineur ROBIN
MONACO BOUBEKEUR, KAELBEL, ZITOUNI, THOMAS, PIRONI, CHABRI, STOPYRA, KELLER, VALORYZEK, BAHL, LUDO Entraineur MAREK
BUT ANDERSSON (25eme), DUCASSE (27eme)
L'OM : Une équipe
MONACO : des individualités
Aucun des 11.000 spectateurs marseillais du match O.M.-Monaco (2-0) ne cachait son appréhension avant la rencontre. Les Monégasques étaient, en effet, présentés comme les futures terreurs du championnat, tandis que les locaux, non seulement ne s'étaient pratiquement pas renforcés mais risquaient d'être privés de leus militaires Rustichelli et Molla.
Ces derniers purent jouer. Monaco a été battu et l'O.M. a montré qu'il faudrait encore compter avec son équipe.
Marek, l'entrâineur monégasque n'était évidemment pas satisfait après la partie.
Il invoquait, nons sans raison pour justifier la défaite de ses hommes la chaleur et la malchance.
Jean Robin, à qui nous transmettions ces explications remarqua, avec non moins de logique que le soleil brillait pour tous sur la pelouse et que la malchance est souvent synonyme de maladresse. Tous deux, somme toute, avaient raison. Marek, parce que Monaco domina pendant les 25 premières minutes, et que Keller eut quatre fois le but au bout du pied.
Ensuite parce que deux balles, expédiées sur les bords ne furent pas reprises.
Jean Robin, lorsqu'il dit que la tâche des footballeurs est d'expédier le ballon dans la cage adverse et non à côté.
En résumé, seul l'entraineur marseillais est content.
Il a pris une petite revanche sur l'opinion et ses joueurs ont montré qu'ils étaient pour la plupart déjà en bonne condition physique.
Le plus brillant fut Scotti, remarquable inter en retrait, puis Marcel, Andersson, Gransart, Johansson, ce dernier malgré un très pénible début.
Des nouveaux, Domingo eut de sensationnelles interventions et Ducasse, sans attirer l'attention particulièremant, révéla, qu'il était susceptible d'amélioration.
Il a, incontestablement du football dans les jambes.
Chez les Monégasques, la défense fut la meilleure partie de l'ensemble, notamment Zitouni et Kaelbel.
En attaque Valoryzek et Keller, mais ce dernier peu heureux ralentit son action pendant les 30 premières minutes en seconde mi-temps. Il fut pourtant un danger contant pour Johansson et Domingo La formation monégasque confectionna longtemps le football le plus lié, le plus scientifique. Elle se désunit malheureusement par la suite sous les coups de boutoir des Marseillais et ses divers éléments terminèrent en cherchant, uniquement, à percer par leurs propres moyens.
Pendant ce temps, les Stéphanois futurs adeversaires des Olympiens ont obtenu le nul à Nice 2 à 2.