14 Octobre1956 OM Metz 3 à 3 au Vélodrome 3 à 2 (1 - 0) 11834 Spectateurs
Arbitre Mr Mourat
OM DOMINGO, GRANSART, JOHANSSON,PALLUCH, SCOTTI, MARCEL, DURAND, MERCURIO,
ANDERSSON, CHICHA, DUCASSE Entraineur ROBIN
METZ CORAZZA, FUCHS, DOSCAT, BURDA, SBROGLIA, GRABKOWIACK, PRYSLAK, WATTEBLED,ACOSTA,
ZENIER, RONGONI Entraineur FAVRE
BUT SCOTTI (10' s.p. et 46'), CHICHA (60')JOHANSSON (57' c.s.c.), GRANSART
(68' c.s.c.), ACOSTA (90')
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Scotti étincelant : heureusement pour l'O.M.
Conséquences du demi-échec de Marseille devant Metz (3-3) au Stade Vélodrome...
et de l'affaire avortée des cent millions, près de quinze cents supporters
ont fait, à l'issue du match, aux dirigeants du club local une conduite
de Grenoble qui n'avait que l'excuse de la déception de gens aux sentiments
exacerbés par l'exhibiton de leurs favoris, incapables de traduire au tableau
d'affichage avant le repos une nette domination, et par le relâchement
du dernier quart d'heure.
Ce match ne se raconte pas. On connait la valeur des Messins. Elle n'est
pas éclatante. Pourtant il manque peu aux hommes de Jacques Favre pour
faire plier les meilleurs. |
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Il leur manque surtout la confiance en eux-mêmes, confiance dans des moyens
qui dimanche, leur permirent, après avoir longtemps subi le joug des Marseillais,
de le secouer, d'inquiéter ces derniers, de frôler la victoire.
Alerte, vif, le football lorrain, pendant quarante-cinq minutes sous l'éteignoir,
se libéra lorsque l'O.M. fut handicapé par les blessures de Chicha, Marcel
et Scotti. Il s'agissait là des trois jouers qui avaient été à la base
de toutes les actions locales. Nous pensons cependant que leur effacement
forcé ne justifie pas uniquement l'excellent comportement des Lorrains
après la pause. Et si les Rongoni, Wattebled, Acosta, Dosdat et leurs coéquipiers
avaient osé plus tôt, le match aurait pu revêtir une autre allure.
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De la formation marseillaise, nous dirons peu de chose : l'attaque ne sut
pas concrétiser son avantage territorial en première mi-temps. Fort heureusement,
Scotti y suppléa en partie, et si la défense tint convenablement son rôle
avant le repos, elle eut, en deuxième mi-temps, de dangereux relâchements
dont profitèrent les rapides avants messins, Rongoni en particulier.
Sans Scotti et Marcel il n'y a plus d'équipe, on en eut une nouvelle et
éclatante preuve.
Roger Scotti, en particulier, fut étincelant. Soutenant sa ligne offensive,
la poussant à l'attaque, il donna des balles en or à Chicha, Andersson
et compagnie et s'offrit même le luxe de battre le pourtant très bons Corazza. |
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Quant à Marcel, ce fut la confirmation d'une forme exceptionnelle.
Tous deux, avons-nous dit, ont été blessés. Pour douloureuses qu'elles
aient été, leurs blessures ne devraient pas les empêcher d'être sur pied
dimanche.
Jean-Jacques Marcel et Roger Scotti ont joué contre la Hongrie ensemble,
mais Roger blessé ne jouera pas contre l'URSS. |
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