Angers et l'OM 2 à 2 (0 - 2) au Stade Jean Bouin devant 9408 Spectateurs
Arbitre Mr FAUQUEMBERGHE
Buts:ANDERSSON (23'), RUSTICHELLI (31')BOURRIGAULT (78'), ROUIAI (90')
OM DOMINGO, GRANSART, JOHANSSON, RAMON, MARCEL, SCOTTI, RUSTICHELLI,LEONETTI,ANDERSSON,
JENSEN, CURYL
Entraîneur Jean ROBIN
ANGERSFRAGASSI, KOWALSKI, SBROGLIA, PASQUINI, HNATOW, CAMOIN, WOGNIN, BOURRIGAULT,
BRUEY, ROUIAI, LONCLE
Entraîneur BLONDEL |
En dépit de l'absence de trois titulaires, l'Olympique de Marseille a failli
battre la bonne équipe angevine (2-2) sur son propre terrain. Et pourtant
les Marseillais ont pris des précautions en mettant Jean-Jacques Marcel
en position de repli et en demandant au jeune inter droit Léonetti de "défendre"
le plus possible.
Cela ne les a pas empêchés de mener à la pause (2-0) grâce à une vive action
de Curyl terminée par Andersson et un exploit personnel de Rustichelli.
L'objectif n° 1 des Marseillais était de mettre l'homme en forme d'Angers,
Stéphane Bruey, sous l'éteignoir. Ils y sont parvenus grâce à l'entente
de leurs deux meilleurs éléments du jour : Johansson et Marcel. |
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Malgré quoi Bruey a démontré, bien qu'amaigri et grippé, qu'il était à
l'heure actuelle l'un des avants les plus méritants, du football français.
Il décocha notamment deux tirs violents du gauche, un au début et un à
la fin du match, qui mirent Domingo en péril. |
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Il semble toutefois que l'O.M. a surtout tiré bénéfice de la lenteur du
jeu.
Les Marseillais arrivèrent à leurs fins en première mi-temps en bloquant
tranquillement la balle et en l'orientant dans les espaces libres. Mais
dès que les Angevins appuyèrent sur l'accélérateur, un peu trop tard au
goût de leur entraîneur Maurice Blondel, les Méridionnaux tirèrent la langue
et subirent le jeu.
Il s'en fallut toutefois d'un tout petit rien, une quinzaine de secondes
à peine, que Marseille ne gagnât à Angers comme il avait gagné à Metz.
Mais après que Bourrigault eût réussi un but à la 73e minute, Rouiaï, le
meilleur attaquant angevin du jour, égalisa à la suite d'un corner alors
que M. Fauquemberghe s'apprêtait à siffler la fin. |
L'équipe de l'O.M. a montré à Angers qu'elle avait encore des ressources
en dépit des discordes intérieures qui ont quelques peu troublé son harmonie.
Stephane Bruey fut bien sûr le plus dangereux des attaquants Angevins.
Et dans des conditions de jeu tout à fait spéciales, Jean-Jacques Marcel
a tenu à prouver qu'il était toujours là et prêt à reprendre sa place dans
l'équipe nationale.
Enfin, le jeune Christian Ramon, qui débutait officiellement comme arrière
gauche, ne s'est pas laissé impressionner par Wognin.
Il deviendra sans doute bientôt un bon titulaire.
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