OM bat Metz 2 à 1 à Saint-Symphorien devant 6142 Spectateurs
Arbitre Monsieur Harzig
Buts: CURYL (13'), MESAS (29') ACOSTA (21')
OM DOMINGO, GRANSART, JOHANSSON, PALLUCH, SCOTTI, MESAS, JENSEN, LEONETTI,
ANDERSSON, MERCURIO, CURYL
Entraîneur Jean ROBIN
FC METZ CORAZZA, RAUSCH, DOSDAT, ADAMCZYK, SBROGLIA, GRABKOWIACK, HESS, ZENIER,
ACOSTA, GORCZEWSKI, KUHNAPFEL
Entraîneur FAVRE |
Un ciel sombre de nuages d'un gris sale, un stade qui se vide en silence,
des propos désabusés, des yeux où se lisent le doute et le pessimisme...
tels sont les soirs de défaite à Saint-Symphorien.
Metz-Marseille, l'ouverture officielle de la saison dans la capitale mosellane,
n'aura été que la confirmation de l'adage : jamais deux sans trois.
Battus en effet à Nice, puis à Lyon, les Messins l'ont été dimanche devant
Marseille, et ce d'une façon qui ne se discute pas (1-2).
C'est sans doute là le seul regret qu'ont emmené les habitués des bords
de la Moselle. |
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Il manquait, dimanche, Fuchs, Steibel, et surtout Rongoni, cet éléement
stabilisateur, seul susceptible d'assurer le monopole du ballon et dont
l'absence fut vivement regrettée par l'entraîneur messin. |
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Acosta, malgré son obstination et son activité (hélas ! contre-carrée par
une mésentente morale "stupide" avec ses coéquipiers) ne put
changer la face des choses.
Il parvint à assurer l'égalisation et à redonner l'espoir qui fuyait à
Saint-Symphorien.
C'était énorme déjà et l'on se plus à espérer. |
Ce fut de courte durée et la réussite de Mésas devait esquisser le succès
marseillais mais, avant tout, saper les ressources morales de l'équipe
messine.
Sans que l'on puisse lui en tenir rigueur, Marseille n'eut plus, après
la reprise, qu'un souci : conserver son succès.
Il y parvint en dépit d'un déchaînement messin en fin de match, trop désordonné
cependant pour renverser les rôles. |
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Battu à nouveau et pour la troisième fois, ne comptant pas le moindre point
dans ce championnat, Metz est en proie à l'inquiétude au doute.
Quand on songe que Lens et Saint-Etienne seront ses prochain hôtes, on
conçoit ses préoccupations. |
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