3 Novembre 1957
Béziers bat l'OM 1 à 0 (0 - 0) au Stade Vélodrome devant 8110 Spectateurs
Arbitre Monsieur Blum
But: STOJASPAL (79')
OM PREDAL, RAMON, JOHANSSON, MESAS, MOLLA, BRUNETON, RUSTICHELLI, LEONETTI,
ANDERSSON, ALAUZUN, JENSEN
Entraîneur Jean ROBIN
BEZIERS GAROFALO, DELHAYE, RODZIELSKI, SIEBER, PUJOL, GUILCHER, BESSONNART, LUZI,
TAGLIACOSSI, STOJASPAL, BONATO
Entraîneur HUMPAL |
Ce match des derniers a finalement tourné à la confusion de l'équipe locale.
L'entraîneur biterrois ne se faisait du reste pas trop d'illusions et reste
les pieds sur terre.
"Nous n'avons pas bien joué, sans doute, mais notre équipe n'a pas
de prétentions. Nous avons Stojaspal. Après ? De petits joueurs qui ne
gagnent que 45000 Fr (ancien) . (450 Francs, 70 Euros et oui...)
Il ne faut pas être trop sévère avec eux !"
Cette défaite, la cinquième concédée sur son terrain au cours des six rencontres
qu'elle y a livrées vaut à l'équipe marseillais d'occuper seule, à l'issue
de cette onzième journée, la peu reluisant dernière place. |
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Malgré ces mésaventures et ces contre-performances on conservait l'espoir
d'enregistrer enfin un succès de l'équipe locale à Marseille. L'adversaire,
Béziers, malgré ses dernières recrues, Stojaspal et Garofalo, paraissait
en effet, à la portée des Marseillais.
Las ! Ce match, l'O.M. l'a à nouveau perdu sans qu'on puise lui trouver
des excuses, sinon dans les absences de Domingo, Gransart, Palluch, Curyl,
auxquelles il fallut au dernier moment ajouter celle de Jean-Jacques Marcel,
sans compter Scotti puisque, aussi bien, celui-ci a décidé d'abandonner
le football pro.
Ces absences peuvent constituer sans doute des circonstances atténuantes,
encore que les remplaçants Prédal, Ramon, Molla, Bruneton aient été les plus satisfaisants. |
Ainsi, l'O.M. a bu dimanche le calice jusqu'à la lie. Pour la première
fois de son histoire le club de la Canebière est dernier du classement.
Béziers lui a transmis la lanterne rouge au terme d'un match disputé avec
ardeur, certes, mais sans réussite.
Victime d'une ligne d'attaque invertébrée, où le seul avant capable d'exploiter
les rares occasions qui s'offrirent, Andersson, s'exila trop vite à l'aile
gauche, l'O.M. ne peut vraiment que faire son "mea culpa".
Béziers ne fut guère plus redoutable, mais l'essentiel pour lui, comme
nous le déclarait Pepi Humpal , était d'avoir gagné.
Et, avec un regret dans la voix en pensant à l'équipe marseillaise :
" Si j'avais des vedettes, j'en ferais une équipe."
Ce qui pourrait constituer le mot de la fin. |
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