OM bat Lens 3 à 2 au Stade Vélodrome devant 13268 Spectateurs
Buts: MOLLA (61' et 84'), JENSEN (64') COURTIN (31'), THEO (50')
Arbitre Mr Schwinte
OM PREDAL, GRANSART, MARCEL, PALLUCH, LEONETTI, MOLLA, RUSTICHELLI, AMALFI,
ANDERSSON, JENSEN, CURYL
Lens SOWINSKI, FIORI, KOWAL, HASSOUNA, ZIEMCZAK, CARLIER, WISNIESKI, PLACZEK,
COURTIN, THEO, STIEVENARD |
La joie de la victoire, une victoire qu'on n'osait plus entrevoir après
cinquante minutes de jeu, alors que Lens menait par 2 buts à 0 fut quelque
peu ternie par l'annonce des succès inattendus de Béziers et de Metz en
déplacement.
On réalisait soudain qu'on avait frisé la catastrophe, car si le résultat
d'O.M. - Lens (3-2) ne modifie en rien la position des Marseillais, un
échec longtemps entrevu aurait sonné le glas des espérances marseillaises.
La magnifique remontée des Marseillais qui souleva le Stade et sans doute
le résultat de l'équipe tout entière, mais un homme cependant y prit une
part prépondérante :
Dominique Rustichelli. |
|
|
Ce fut lui qui, sur corner fort bien ajusté, permit à Molla de réussir
de la tête le premier but.
Ce fut lui qui, subtilisant près de la touchesur la ligne médiane la balle
à Ziemczak, adressa un centre à l'issue de son envolée victorieuse qui
donna à Jensen l'occasion d'égaliser.
Ce fut encore lui qui, après avoir obtenu un coup franc en diagonale à
trente mètres du but, envoya le ballon sur la tête de Molla avancé, qui
pour la troisième fois, battit Sowinski.
Rustichelli fut donc à l'origine des trois buts de son équipe.
Deux des trois buts marseillais furent marqués par un demi : Molla qui,
en ces deux occasions, s'avéra un joueur "de tête". |
Pourtant les Lensois se sont montrés supérieurs dans tous les domaines,
et leurs adversaires eurent le tort pendant une heure de jouer en l'air.
Michlovsky, l'entraîneur lensois, était furieux contre tout le monde contre
l'arbitre qu'il accusait d'avoir avantagé l'O.M. contre ses défenseurs,
pour avoir commis des erreurs, contre ses attaquants qui n'avaient pas
su exploiter toutes les occasions. t:1'>
|
Mais de leur côté, les Marseillais évoquaient la malchance et regrettaient
notamment les tirs d'Andersson et d'Amalfi qui s'étaient écrasés sur les
poteaux
Ce fut un véritable match de Coupe, un match de barrage déclara Zilizzi.
On doit, cete fois, louer en groupe l'équipe victorieuse qui a su saisir
sa chance... par les cheveux |
|