Sochaux bat l'OM 3 à 0 (1 - 0) au Stade Vélodrome devant 13646 Spectateurs
Arbitre Monsieur Becret
Buts: MILLE (38' et 47'), BOURDONCLE (71')
OM DOMINGO, GRANSART, JOHANSSON, MESAS, SCOTTI, MARCEL, VESCOVALI, JENSEN,
RUSTICHELLI, MERCURIO, CURYL
Entraîneur Jean ROBIN
SOCHAUX BARTHELMEBS, MAZIMAN, J. TELLECHEA, LUBRANO, R. TELLECHEA, MILLE, STOPYRA,
BRODD, BOURDONCLE, GARDIEN, ALBERTIN
Entraîneur WARTEL / DORMOIS |
Renoncement, impuissance ? Le comportement de l'O.M. devant Sochaux (3-0)
a laissé en tout cas une pénible impression d'impuissance engendrant le
renoncement.
Les Marseillais s'étaient pourtant dépensés... jusqu'à la 38eme minute.
Ils avaient même obtenu alors 4 corners à 1. Jusque-là les Marseillais
avaient lutté courageusement . Un premier but de Mille leur coupa les jambes.
Le deuxième but (47eme) toujours réussi par le même Mille sapa leur volonté.
Alex Thépot qui était venu voir Jean-Jacques Marcel, Gardien et Stopyra
et qui ne fut séduit que par l'exhibition de ce dernier, ne reconnaissait
plus l'équipe de l'O.M. qu'il avait vue il y a quinze jours tenir Toulouse
en échec chez lui :
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"A Toulouse, bien que jouant à dix, l'O.M. m'avait fait bien meilleure
impression", ne put-il s'empêcher de nous dire, et d'ajouter : "
On sent qu'à Marseille il y a la crise de moral".
Découragés par leur manque de réussite et par les interventions de Barthelmebs
qui a peut-être sauvé son équipe dans le premier quart d'heure, les Marseillais,
ont paru ensuite désemparés.
Cet effondrement d'une équipe qui, jusqu'à sa défaite devant Lyon avait
paru capable de lutter honorablement est assez inquiétante, les absences
de Palluch et d'Andersson sont sans doute préjudiciables à un meilleur
rendement de l'équipe. Il faut peut-être aussi chercher ailleurs et plus
loin la cause du drame qui s'est déroulé au sein du club marseillais. |
Une solution devra être apportée. Quelle sera-t-elle ? Il ne nous appartient
pas d'apporter une réponse.
Ce qui précède réduit la portée de la victoire de Sochaux. Aussi bien,
Paul Martel, toujours sévère, mais objectif, exprimait-il des réserves
sur l'exhibition de ses hommes qui ne trouvèrent de réelle opposition que
durant 38 minutes... les premières.
"On a joué moins rapidement que d'habitude, et en tout cas moins bien
que l'autre dimanche devant Saint-Etienne. Notre jeu a manqué de consistance,
de réalisme. On a bien contruit , mais avec des fantaisies inutiles. Devant
la juste opposition adverse, nos joueurs se sont livrés en deuxième mi-temps
à leur péché mignon de se repasser la balle à qui mieux mieux, au lieu
de tirer au but. C'est peut-être humain, mais aujourd'hui ils ont vraiment
exagéré." |
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