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10 Mars 1963 Coupe de France 1/8eme à Toulouse Lyon bat l'OM 2 à 1 (0 - 0) Arbitre Mr Lacoste 7389 Spectateurs BUTS POLAK (55' s.p.), DI NALLO (63') MILAZZO (88') OM MOREIRA, BARELLAS, MOULON, LEONETTI, TELLECHEA, BRUNETON, ALAUZUN, MILAZZO, SANSONNETTI, RIAL, DOGLIANI, Entraineur LUIS MIRO LYON AUBOUR, NOVAK, POLAK, MIGNOT, DESGEORGES, LE BORGNE, NUREMBERG, RIVOIRE, DI NALLO, HATCHI, RAMBERT Entraineur JASSERON |
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Le match Lyon-Marseille constituait pour la F.F.F. un test, celui de savoir
si Toulouse était susceptible de réaliser une bonne recette, à l'occasion
d'un choc important. Le résultat s'avéra à moitié satisfaisant, puisque
l'assistance n'excéda pas 7.500 spectateurs. Il convient de préciser que le spectacle offert aux Toulousains manqua vraiment d'attrait, tout au moins en seconde mi-temps, et dès que Lyon mena 2-0. |
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La première reprise, sans être sensationnelle, nous permit d'assister à quelques bonnes phases de jeu, dont certaines, à défaut de conclusion, notamment par l'O.M., qui bénéficia de quatre corners dans le quart d'heure initial, et prit ses responsabilités suscessivemnt par Dogliani, Leonetti et Alauzun, alors que José Moreira n'avait à intervenir, pour la première fois, qu'à la vingt-cinquième minute, sur un corner obtenu par Hatchi. | |
A la trente-neuvième minute, Hatchi s'échappa et, parvenu dans la surface
de réparation, fut carrément abattu par derrière. Moulon para ainsi au
plus pressé, M. Lacoste ne broncha pas et n'accorda pas le penalty . Il
nous expliqua ainsi son attitude : "Hatchi, en déséquilibre alors
qu'il frappait la balle de l'extérieur du pied, fut chargé normalement
dans le dos par Moulon. Le penalty ne s'imposait pas. " Sitôt la reprise, Di Nallo, servi par Nurenberg devait accuser une "poisse" identique, son tir heurtant à nouveau le montant du poteau adverse. |
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Le duel s'anima enfin et, à la suite d'une altercation Rambert-Sansonnetti,
les deux formations se retrouvèrent à dix. A la cinquante-quatrième minute, Di Nallo, accroché tour à tour par Bruneton et Moreira, obtint le penalty que Polak transforma. Huit minutes plus tard, Di Nallo conclut victorieusement un relais Rivoire-Nuremberg. Dès lors, les Rhodaniens, nantis de deux buts, se contentèrent de vivre sur leur avance en ayant soin de prendre le moins de risques possible. D'ailleurs, Marseille, visiblement émoussé, ne réagit que sporadiquement par Dogliani, tandis que Rial et Alauzun montrait d'évidents signes de lassitude. |
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Pourtant, Polak ne peut que repousser dans les pieds de Milazzo un centre
de Leonetti (88e). L'inter marseillais, battit Aubour et, juste à la fin, Bruneton rata l'égalisation en envoyant au-dessus une passe de Moulon. La logique se trouva respectée mais, comme l'exprimait Jasseron : "Lyon a mal joué dès que nous avons mené 2-0. En réalité, notre équipe ne s'est imposée que pendant un quart d'heure en première mi-temps et vingt minutes en seconde. Notre qualification est normale mais le manque de compétition nous a fort handicapé. " Son de cloche diamétralement opposés chez les Marseillais ou Miro nous dit : "Les matches successifs contre Nice puis Reims nous ont épuisés. Vous avez vu nos joueurs manquant de ressort en fin de rencontre. |
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Ils ont eu trop de préoccupations et un effectif de quatorze éléments n'est pas suffisant pour soutenir un tel rythme. Nous allons, à présent, essayer de nous maintenir en Division I en marquant les points nécessaires." |