OM Olympique de Marseille

OM Sochaux 1 - 1

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1ère journée

Stade VELODROME

01 septembre 1963

MARSEILLE

1-1 (1-0)

SOCHAUX

DOGLIANI (30')

LEROY (72')

Mr MAZERAND

3 655

 

 

 

 

MARSEILLE

ROBIN

ESCALE, TASSONE, LOPEZ, BOUCHER, SEJNERA, BARELLAS, PAVON, MIRETTO, DOGLIANI, BORDERE, LEONETTI

 

 

SOCHAUX

HUG

HUGUES, BOSQUIER, KRISTIC, MOLLA, GESTER, QUITTET, LEROY, LATRON, LIRON, SCHMITT, LICKEL

Saby Zaraya avait décidé de tourner la page après 6 années de présidence, particulièrement difficiles et couteuses pour lui.
Il aurait pu se rembourser en partant. Il ne le fit pas, fort heureusement pour le club, qui n'y eût vraisemblablement pas survécu.
On portera le fait à son crédit.
De même que son incapacité totale à mentir.
René Voléry journaliste au Méridional, racontait comment il vérifiait alors ses informations sur les transferts :
"Il suffisait d'appeler M. Zaraya au téléphone et de lancer un nom. S'il poussait des hurlements, l'information était fausse. S'il disait :"Je ne peux pas vous répondre", c'est qu'on avait mis dans le mille...."
Le docteur Luciani lui succéda, il n y avait plus d'argent dans les caisses, on transféra les meilleurs éléments, Moreira, Bruneton, Sansonetti, Roy.
Télléchéa, Knayer, Rial quittèrent le club qui ne pouvaient plus les payer, tandis que Milazzo et Viaene jouèrent les réfractaires devant les salaires qu'on leur proposaient.
Une équipe entière avait disparu.
Seuls, Moulon et les jeunes Tassone, Sejnera, Bordère, Dogliani, Joseph continuèrent l'aventure.
On lança Jean-Paul Escale dans les buts et il allait s'imposer comme un des meilleurs gardiens français.
Il devait d'ailleurs remporter plus tard la Coupe en 1969 et le titre en 1971.
En échange des transferts à Valenciennes de Roy et Sansonetti, on vit arriver le buteur Keller puis Makowski et Markiewicz.
Avec le départ de Bruneton à Toulouse, ce fut l'expérimenté Boucher qui arriva
Monaco prêta Peretti, bref, on fit comme on pu.
L'équipe rajeunie avec le fidèle Jean Robin aux commandes (il n y avait pas trop de volontaires), démarra très mal mais ensuite grâce à une attaque percutante rejoint le haut du classement.
Milazzo et Viaene acceptèrent les conditions financières, Jacky Bernard fut prêté par Toulouse tant et si bien que les Olympiens commencèrent à être pris au sérieux.
Et le public revint au vélodrome.

Mais l'OM ne pourra remonter et attendra 1966 pour le faire