38ème journée
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Stade VELODROME
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3 juillet 1968
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2-0 (1-0)
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MARSEILLE
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BORDEAUX
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GUENICHE (30'), BONNEL (77')
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Mr DEBROAS
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5 500
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MARSEILLE
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DOMERGUE
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ESCALE, TASSONE, ARTELESA, ZVUNKA, DJORKAEFF, HODOUL, DESTRUMELLE, DI CARO,
JOSEPH, BONNEL, GUENICHE
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BORDEAUX
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BAKRIM
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MONTES, CASTELLAN, DESREMEAUX, PAPIN, ABOSSOLO, DUMAS, VILLA (RODRIGUEZ
46'), RUITER, DE BOURGOING, COUECOU, WOJCIAK
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Le coronavirus a mis le football à l'arrêt, mais on pourrait aussi se rappeler
Mai 1968.
Les mouvements sociaux avaient contraint le monde du sport à se mettre en retrait quelque temps, provoquant des retards dans le calendrier et une situation confuse pour les joueurs.
D'où cet OM - Bordeaux du 3 Juillet...
Matches à l'arrêt, championnat prolongé et complications de calendrier...
La France paralysé,le football n'avait pas échappé aux mouvements sociaux,
qui l'avaient toutefois moins perturbé que le coronavirus.
A l'époque, c'était moins compliqué de terminer le championnat car il n'y avait pas toutes les compétitions organisées aujourd'hui.
Les matchs une fois par semaine, le dimanche à 15 heures la plupart du
temps.
Principale conséquence de Mai 68 sur le football ? La réforme du contrat
du joueur professionnel avec le contrat à temps, alors qu'avant, les joueurs
appartenaient à leur club jusqu'à 35 ans....
Dès 1969, la création d'un nouveau statut pro, renforcé en 1973 par la Charte du football professionnel, libéralise en effet la situation des joueurs.
"Les prix explosent, les joueurs se mettent à négocier eux-mêmes leur salaire, cela fait progressivement venir les agents, c'est un tournant".
Cinquante-deux ans plus tard, avec le coronavirus, le foot français connaît
un autre tournant, la suite reste à déterminer. |
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