Date et lieu de naissance : 14 juillet 1938 à Marseille
Jean-Louis Léonetti à 17 ans et demi jouait -et déjà fort bien- en équipe
première de l'O.M.
Il effectua son premier match à Reims à l'aile droite.
Une grande carrière s'ouvrait devant lui, mais il avait soif de découverte
et il préféra prendre ses valises pour changer régulièrement de club.
Contrairement à son frère Henri qui ne voulut jamais quitter Marseille
et qui refusa de le rejoindre à Rouen, Jean-Louis comme il nous le dis
aujourd'hui s'est toujours trouvé bien partout.
C'est finalement à Bordeaux et à Angoulème qu'on commença à s'apercevoir
de ses extraordinaires qualités.
Il était alors aux portes de l'équipe de France. |
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Jean-Louis au Stade Vélodrome lors de sa dernière saison à l'OM en 1959/60.
A 21 ans, il quittera l'OM pour l'OGC Nice. |
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Ses différents clubs furent : Marseille, Nice, Le Havre, Nice à nouveau,
Rouen, Bordeaux, Aix, Angoulème, Paris Saint-Germain
Ses différents entraîneurs : Robin, Zillizi, Maurer, Troupel, Luciano,
Jasseron, Andoire, Schirschin, Liévin, Artigas, Herczeg, Phelippon, Goujon,
Hugues, A. Grizetti, Phelipon et Justo Fontaine.
Remarquable technicien, Jean-Louis possèdait toutes les qualités du grand
joueur : son dribble parfait et efficace, ses ouvertures judicieuses et
précises, ses tirs précis et meurtriers.
Sur coup de pied arrêté, il faisait mouche le plus souvent.
En fait c'était un joueur complet qui aurait mérité une reconnaissance
internationale. |
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Jean-Louis débuta à l'O.M en 1956/57 et c'est à 18 ans et demi qu'il remporta
La Coupe Drago.
L'équipe d'alors mérite d'être rappelée, c'était la suivante :
Domingo - Gransart, Johansson, Palluch - J.J. Marcel, Molla - Rustichelli,
Léonetti, Andersson, Scotti, Curyl.
Aussitôt après cette victoire (3-1 sur Lens) à laquelle il avait largement
participé en marquant deux buts. Léonetti passait "pro" et après
être resté quatre ans à Marseille il allait commencer sa ronde.
D'abord Nice où il fut "échangé" contre Milazzo.
Au bout d'une saison, ce Méridional part pour Le Havre mais au bout d'une
année il revient à Nice où il passe encore une saison .
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De là il va à Rouen avec Goujon, Destrumelle -qui débutait- et son nouvel
entraîneur Phélippon.
Là, il reste 18 mois. Puis c'est Bordeaux trois saisons où Fontaine alors
sélectionneur est séduit par ses qualités au cours d'un match Nantes-Bordeaux
mais n'ose pas le sélectionner car il l'imagine trop agé.
Hors Jean-Louis n'a que 28 ans, mais il a commencé si tôt.
Après Bordaux, c'est une saison à Aix avec Lucien Cossou et Albert Sejnera,
ses copains Marseillais.
Enfin c'est Angoulème trois saisons, avec Goujon et Phélipon notamment.
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Avant d'arriver à Paris S.G. Jean-Louis a connu quinze entraîneurs.
"Celui, dit-il, qui, à mon avis, était le meilleur meneur d'hommes
c'était M. Artigas. Il exigeait beaucoup de nous, mais il nous défendait
toujours et était d'une grande humanité."Puis ce fut l'aventure du
Paris Saint-Germain avec Justo Fontaine et la montée en D1.
Il jouait arrière central et pratiquait la défense en ligne avec Renault,
Bade et Cardiet alors que Deloffre et Dogliani animait le milieu de terrain. |
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En 1974, Jean-Louis stoppa sa carrière à 36 ans |
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Comme il le disait, le temps est vite passé, mais que sa carrière fut longue
et bien remplie.
Notre Ami Jean-Louis nous avait ouvert son Album-Photos qui retrace sa
carrière.
Voici quelques photos inédites qu'il avait bien voulu nous fournir.
Avec son ami Christian Ramon, il fréquentait plus les terrains de boules
que le Stade Vélodrome. |
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Henri Leonetti, le frère de Jean-Louis joua lui aussi à l'OM.
Il était arrière latéral, mais contrairement à son frère, il préféra le
Soleil du Midi à la découverte d'autres horizons.. |
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Notre Ami Jean-Louis nous avait ouvert son Album-Photos qui retrace sa
carrière.
Voici quelques photos inédites qu'il a bien voulu nous fournir.
Avec son ami Christian Ramon, il fréquentait plus les terrains de boules
que le Stade Vélodrome.
Il était resté toujours un ami de l'OM, mais ce grand voyageur avait gardé
une grande ouverture d'esprit.
Marseille, Nice, Le Havre, Rouen, Bordeaux, Aix, Angoulème, Paris FC, Paris
SG, son Tour de France aurait pu se transformer en Tour d'Europe s'il était
joueur d'aujourd'hui.
Repose en paix, Jean-Louis, au pays des footballeurs olympiens |
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